Bienvenue pour le 28e article « A wee Friday blether » : dans ces billets publiés le vendredi, je vous parle de mon quotidien de Française installée à Edimbourg, en Ecosse. Un joyeux mélange de mini-blogging, de photos en tout genre, parfois agrémentés de liens divers et variés. Cette série d’articles m’a été inspirée par les Monday Morning du Blog de Mathilde et par une série d’articles d’un blog aujourd’hui disparu, French Fries and Apple Pie.
S’il y a un truc positif que je retiens de ces derniers mois, c’est que depuis que je suis freelance, mon équilibre vie perso/vie pro est presque atteint. J’ai deux jours de repos consécutifs, que je considère comme mes « week-ends » – même si en réalité, je suis off le dimanche et le lundi. Depuis quelques mois, j’ai toujours quelque chose de prévu et j’avais prévu de passer le week-end dernier à profiter d’un peu de temps libre pour emballer mes cadeaux de Noël (team je-suis-en-retard). C’était sans compter l’Ecossais qui m’a proposé un week-end à Glasgow. Comment refuser ?
Au dernier moment, Stephen a trouvé une chambre d’hôtel à prix très raisonnable. L’hôtel en question était dans un bâtiment victorien très sympa en plein centre-ville. L’intérieur était tellement vieillot qu’on se serait crus dans un film d’horreur : des couloirs interminables tapissés de moquettes qui avaient vus des jours meilleurs, des murs recouverts de copies bon marché d’œuvres de renom et des effluves de weed qui embaumaient l’air devant certaines chambres. Soit. N’empêche qu’on y a très bien dormi. Notre chambre, la numéro 333, qui se trouvait au troisième étage, au bout d’un dédale de couloirs dignes d’un labyrinthe, était un curieux mélange de modernité et de vieilleries.
Pour info, c’était le Alexander Thomson Hotel sur Argyle Street.
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Pourquoi j’avais envie d’aller à Glasgow ce week-end ? 3 raisons : (1) Stephen a sorti la carte « on va voir les décos de Noël ?« , (2) once upon a time, j’y habitais, et (3) je n’avais pas vraiment remis les pieds dans la ville depuis mon départ en été 2012. So why not?
Walking down Memory Lane*
Mes endroits fétiches à Glasgow
*Taking a walk down Memory Lane, ça signifie tout simplement parler, écrire ou penser à quelque chose qui s’est passé il y a longtemps.
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Le Kelvingrove Art Gallery and Museum, c’était l’endroit où je passais le plus clair de mes dimanches, pluvieux ou non. C’est gratuit mais surtout, c’était juste en face de l’appartement tout pourri où je vivais. A l’époque, je connaissais les collections par cœur, j’avais mes pièces préférées et je savais exactement où les trouver. J’ai été surprise de voir qu’à ce niveau, le musée n’a que très peu changé. J’y ai revu les mêmes objets, aux mêmes endroits. J’ai photographié plein de choses pour me rendre compte une fois rentrée à la maison que c’était les mêmes photos que celles prises il y a une décennie (bouh !).
👉 Lire l’article : Errances au Kelvingrove Museum
Je passais aussi beaucoup de temps à l’Université de Glasgow (no shit Sherlock !). Je n’avais qu’une dizaine d’heures de cours par semaine, mais le manque de chauffage à la maison me forçait à me retrancher dans la bibliothèque universitaire aux horaires dingues ou dans l’espèce de petite chapelle qui servait du café pas très bon mais chaud et à volonté.
J’ai découvert très tard qu’il y avait un musée accessible au public à l’intérieur du bâtiment principal, le Hunterian Museum, un musée d’anatomie. Il était malheureusement fermé lundi, donc l’Ecossais et moi nous sommes contentés de nous balader dans la fac (qui est immense). Petit passage obligé par la cour intérieure et sa salle des arches, que les amateurs d’Outlander reconnaîtront probablement.
👉 Lire l’article : Les lieux de tournage de la série Outlander en Ecosse
Le troisième endroit sur ma liste des indispensables à Glasgow, ce sont les Glasgow Botanic Gardens and Kibble Palace, sans grande surprise je pense. J’y passais un temps fou, notamment au cœur des immenses serres. A cause de la pandémie, le fonctionnement de la visite était un peu chamboulé, avec un système de visite à sens unique. Qu’importe, c’était toujours aussi beau et reposant de s’y promener. Par contre, malheur ! Le bel escalier en colimaçon et en fer forgé au sein d’une des serres a été repeint en rouge et blanc. C’est kitsch à souhait, d’une laideur sans pareille.
👉 Lire l’article : Une jungle urbaine à Glasgow, les Botanic Gardens
Il y a aussi les décorations de Noël bien évidemment. Elles sont principalement du côté de George Square, dans le centre-ville de Glasgow et je les ai trouvées plus jolies, plus délicates que les décorations d’Edimbourg (celles de la ville, pas des particuliers).
Le meilleur pour la fin : un peu d’art de rue par un article (ou un collectif, no idea) écossais, The Rebel Bear ! J’ai découvert l’artiste dans les rues d’Edimbourg, où il sévit assez fréquemment. Glasgow n’a pas échappé à ses coups de peinture ! La grande fresque se trouvait aussi à Edimbourg au début 2020, avant d’être vandalisée puis repeinte. Les œuvres de Rebel Bear dénoncent toujours quelque chose. Pour en voir d’autres, direction cet article sur le street art à Edimbourg !