Bienvenue dans ce nouvel édito du vendredi, A wee Friday blether, dans lequel je partage ma vie de Française à Edimbourg. Des liens, des anecdotes, des photos – bref, ce qu’il s’est passé dans la semaine. Les photos illustrent bien le sujet du jour : jouer les touristes à Edimbourg quand on y habite. A gauche, des Forget-Me-Not (ou myosotis mais c’est moins beau), des fleurs du quotidien que je trouve très jolies. A droite, le château d’Edimbourg, attraction touristique numéro 1 de la ville. Bonne lecture !
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Jouer les touristes à Edimbourg
Ces dix derniers jours, je les ai passés à (re)découvrir Edimbourg, d’un œil un peu différent. Mes parents étaient là pour la première fois (première fois en Ecosse, première fois à Edimbourg), c’était l’occasion parfaite pour jouer les touristes avec eux. Edimbourg, je connais bien. Je suis venue pour la première fois en 2010 et j’y suis retournée pas mal de fois entre 2014 et 2017 – je profitais du fait que Sarah y habitait pour venir le plus souvent possible, pendant les vacances scolaires.
A l’époque, je faisais des trucs tout le temps dès que j’étais à Edimbourg. Je passais mon temps au musée, me baladais dans les rues et les closes du vieux centre, passais des heures assises dans des cafés à rêvasser du jour où, moi aussi, j’habiterais à Edimbourg. Maintenant que c’est devenu ma réalité, c’est un peu différent de ce que j’avais imaginé. La routine s’est installée, j’ai moins le temps ou l’occasion d’aller me perdre dans le centre, je suis plus casanière aussi. Malgré les jours où, en rentrant du taf sous le soleil, je vois la ville éveillée sous mes yeux, et prends conscience de mon attachement profond pour Edimbourg, ça reste la maison. Un endroit où je ne suis plus une touriste.
Ces deux dernières semaines m’ont fait me rendre compte qu’en fait, ça me manque de jouer les touristes à Edimbourg. L’espace de quelques jours, j’ai pu retrouver cette sensation de première fois. Ça fait du bien ! Quand j’ai emménagé à Stamford, à York, à Scarborough, je ne connaissais pas, ou peu, les villes. Edimbourg, c’était différent. La ville et moi, c’était déjà une longue histoire d’amour, qui a débuté sous la pluie, assise sur les marches de la National Gallery, en octobre 2010.
Edimbourg sur le blog : le point
Cross my Heart and Hope to Die a presque huit ans (!) et les billets sur Edimbourg ne sont pas bien nombreux. Sans être complètement périmés, beaucoup sont quand même à mettre à jour, et à rendre plus beaux. C’est ce que je fais en ce moment, et vous pouvez déjà lire une nouvelle version des articles sur la Cathédrale St Gilles, le Château de Craigmillar, la Camera Obscura et le cimetière de Greyfriars.
J’ai pas mal de brouillons sur la ville d’Edimbourg et ces deux dernières semaines de visites en tout genre m’ont remotivée. Attendez-vous à découvrir Edimbourg dans les moindres recoins, et le premier billet de la liste arrive mardi matin.
★ C’est bientôt le Jubilée de Platine de la Reine Elizabeth II : elle fête son 70e anniversaire de reine du Royaume-Uni. Pour l’occasion, mon amie Emy est parti sur les traces de la Reine au Royaume-Uni, notamment à Londres et Edimbourg. Noémie, qui vit à Londres, s’est prise au jeu également, et a écrit un article sur les festivités qui vont avoir lieu à Londres le week-end du 4 juin. Je n’ai pas encore regardé le programme des festivités à Edimbourg – mais de toute façon, je bosse.
★ #VendrediLecture. Je suis en train de lire la BD en deux tomes Dans la tête de Sherlock Holmes, parce que j’aime les aventures de ce détective, et le T2 est aussi merveilleux que le premier. Les auteurs, Benoît Dahan et Cyril Lieron, ont capturé à merveille l’esprit de Sherlock. Sir Arthur Conan Doyle serait fier, je pense. Je ferai probablement un retour sur les deux BDs une fois terminées mais en attendant, vous pouvez les retrouver là et là (liens affiliés, c’est ici pour en savoir plus !).