Voici le récap de cinq jours de road trip complètement improvisé en Ecosse.
Juillet 2018. Mon ami Ana et moi sommes parties un dimanche de York, pour rentrer le vendredi, comme ça, sans planification au préalable. Nous avions quelques étapes en tête, mais rien de plus. Quelques highlights de notre périple : les reliefs du Loch Lomond, Glencoe (le village), le champ de bataille de Culloden Moor, les eaux intrigantes du Loch Morlich et du Green Loch, ainsi que quelques villages mignons, Culross, Linlithgow et Midhope Castle, pour une fin de road trip placée sous le thème d’Outlander.
Au final, nous avons roulé 375 miles en Ecosse, soit un peu plus de 600 kilomètres. A ça, il faut ajouter les 445 miles (716 kilomètres) de York à Glasgow puis de Midhope Castle à York. Soit 1300 km en 5 jours.
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5 jours improvisés sur les routes écossaises
LUNDI
GLASGOW ► LOCH LOMOND
Départ de York sous un chouette ciel d’été, un peu nuageux. Les chaleurs ne sont pas encore retombées, ce qui nous donne encore plus envie d’arriver en Ecosse. Ce premier jour, nous n’avons pas fait grand chose au final. Nous passons l’après-midi avec un ami d’Ana, à boire un café et à déambuler dans les rues de Glasgow. C’est marrant d’ailleurs, ces rues ont le goût familier du déjà-vu : nous marchons presque jusqu’à mon ancien chez-moi. L’appareil photo est resté dans la voiture, car je veux surtout profiter de ces jolies rues.
Par contre, je sors l’appareil photo en arrivant au Loch Lomond. Nous comptions nous arrêter vers Balloch, au sud du loch, mais tous les parkings sont soit payants, soit y rester la nuit n’était pas autorisé. En remontant un peu le long de la rive ouest, nous trouvons notre bonheur : un petit parking bien tranquille, séparé de la route. Bien évidemment, les premiers touristes malpolis et désagréables que nous rencontrons sont français. Ils se garent très (trop) près de ma voiture avec leurs camping-cars bruyants, ne disent bonjour à personne (ce qui est pourtant monnaie courante ici) et repartent très (trop) tôt avec leurs tas de ferraille. Bonjour les vacances !
Le Loch Lomond est toujours aussi beau que dans mes souvenirs. Il s’étend, loin devant nous. A gauche, le temps est couvert, d’épais nuages remplissent le ciel alors qu’à droite, le ciel est dégagé. Quelques rayons de soleil frappent la rive opposé et nappe les forêts d’une jolie aura dorée.
MARDI
LOCH LOMOND ► INVERNESS
Quel bonheur de se réveiller au calme, face au Loch Lomond ! Surtout après cette première nuit dans la voiture. J’avais détesté la nuit en toile de tente au Lake District, là j’ai dormi comme un bébé. Il n’y a pas à dire, une Honda Civic, c’est top pour les road trips. Nos désagréables voisins français sont partis, il est l’heure pour nous d’apprécier un petit déjeuner. Le vent s’est levé depuis hier soir, il fait un peu frais. Une tasse de café tiède et un peu de brioche avalées et nous voilà en route. Direction Inverness !
Arrêt aux Falls of Falloch
En chemin, nous nous arrêtons aux Falls of Falloch, que nous avions repérées la veille sur la carte. Nous ne sommes pas les seules et nous garons un peu de guingois à la suite d’autres voitures (principalement des Français), dans une mare de boue peu ragoûtante. On dirait bien que l’Ecosse soit devenue le lieu de vacances privilégié de nos compatriotes…
Les chutes d’eau retentissent avec fracas ! Déjà sur le chemin, nous les entendons. C’est comme un murmure au premier abord, puis ça ne fait qu’amplifier. Près de la cascade, il y a deux chemins possibles. Un qui descend vers les chutes, un autre qui remonte. Nous prenons ce dernier, qui se termine par une espèce de passage en fer rouillé. Comme une cage, qui se termine par une jolie vue sur les chutes. Le point de vue idéal pour apprécier la singulière beauté des lieux. Il faut dire que ces chutes en jettent ! L’eau se déverse dans de gros bruits d’éclaboussures. Sur la cage de fer, quelques cadenas d’amoureux sont accrochés, ça apporte un peu plus de romantisme.
Nous croisons quelques touristes, mais moins que ne le laissaient penser le parking, plein à craquer. Je descends au pied des chutes, pour prendre quelques photos. C’est tellement beau que je peine à décrocher mes yeux de l’eau qui s’écoule avec rage.
En chemin pour Fort William, nous comptions nous arrêter dans la vallée de Glen Coe. C’est la haute saison en Ecosse, et les nombreux parkings qui défilent dans la vallée sont noirs de touristes. Non merci, nous passons notre chemin. Nous finissons par trouver un endroit pour nous arrêter et faire quelques photos, seules face aux bourrasques de vent. Autant dire que nous ne restons pas longtemps dehors.
Ces routes sont absolument splendides quand on ne se retrouve pas coincés derrière des touristes qui cherchent visiblement à se garer ou à prendre des photos en route et qui n’avancent donc pas. Ça a au moins le mérite de t’obliger à profiter du décor.
Le village de Glencoe
Au final, nous décidons de nous arrêter dans le village de Glencoe. J’y suis déjà allée en avril dernier, mais je voulais qu’Ana voit le musée dédié au massacre de Glencoe, à la fin du XVIe siècle, qui s’est déroulé dans la vallée de Glen Coe. Sans trop rentrer dans les détails, le 13 février 1692, les Redcoats se sont retournés contre le clan des MacDonald de Glencoe pour les massacrer. Soit disant parce que les Highlandais n’avaient pas affirmé leur allégeance aux nouvelles têtes couronnées. Ce qui rend le massacre encore pire, c’est que les Redcoats se retournèrent contre les Highlandais après avoir profité de leur hospitalité pendant deux semaines.
Ce minuscule musée est très intéressant. A mes yeux, il vaut largement les £3 (liquide seulement !) que coûte l’entrée. Je pense que l’histoire de l’Ecosse est trop peu connue pour les non-natifs, et c’est le genre d’endroits qui révèlent des pans de l’histoire.
Ça aide aussi à un peu mieux comprendre la mésentente latente entre Ecossais et Anglais…
A Fort William, la pluie tombe doucement. Ça ne nous empêche pas de nous promener et de nous arrêter déjeuner dans un petit café qui ne paie pas de mine, mais qui est plutôt bon. Comme je suis déjà venue il y a quelques mois, je n’ai pas forcément envie de m’attarder dans la ville. Par contre, je me vois obligée de repasser par la chouette boutique de The Highland Soap Company et d’y dépenser des sous.
Drumnadrochit et Urquart Castle, nos prochaines destinations, sont une déception. Il y a tellement de visiteurs partout que nous ne nous y attardons pas. Ce sera pour une prochaine fois. Nous décidons de continuer la route vers Inverness, prochain point d’arrêt pour passer la nuit. Sauf que, impossible de trouver un endroit convenable pour nous garer. Les parkings n’acceptent pas le overnight parking et les endroits sympas sont bondés. C’est un peu la galère et nous mettons un peu plus d’une heure pour trouver un endroit qui nous convient.
Nous redescendons donc sur la rive est du Loch Ness, vers Dores. Entre Dores et Foyers, la route est très étroite et jonchée de passing places – ces petits écarts qui permettent de s’arrêter et de laisser passer les voitures qui arrivent. Nous trouvons un parking le long de la route : il fait beau, c’est parfait pour prendre quelques photos du Loch Ness.
Le Loch Ness est fascinant de par son étendue. Contrairement au Loch Lomond quitté le matin même, je trouve ses eaux bien sombres et bien plus agitées – alors que le temps est similaire. Peut-être est-ce une raison pour les mythes et légendes qui y sont associées ?
MERCREDI
INVERNESS ☛ AVIEMORE
La nuit a été longue, beaucoup moins reposante que la dernière. Il y avait un peu trop de passage à notre goût. Néanmoins, le petit déjeuner sur la plage de galet au bord du Loch Ness est fort agréable. A défaut d’avoir vu Nessie, nous apprécions au moins une bonne tasse de café et de la brioche française ramenée par mes parents quelques jours plus tôt.
Ce matin, direction Inverness ! La ville ne m’attire pas plus que ça mais Ana veut vraiment la découvrir.
La cathédrale est jolie mais elle l’aurait été davantage sans le groupe de touristes italiens qui y est entré juste après nous. Difficile de profiter de l’ambiance du lieu avec des gens qui parlent à voix haute… C’est la cathédrale anglicane d’Ecosse située la plus au nord. J’aime beaucoup le bénitier : un ange de ce que j’imagine être du marbre blanc tient une énorme coquille entre ses mains. C’est très poétique, et c’est signé un certain artiste danois, émigré et éduqué en Italie.
Après ça, nous déambulons le long de la rivière Ness (rappelons-nous, Inverness est situé à l’extrême nord du Loch Ness), puis dans les rues. Je retrouve l’adresse de la librairie aperçue sur l’Instagram de Chloé : Leakeys. Edit 2022 : j’y suis retournée depuis, j’aime toujours autant l’atmosphère des lieux !
C’est une boutique de seconde-main, avec des livres absolument partout. Ce genre d’endroit, c’est un peu le rêve secret (ou non !) de tou.te.s les fans de la Belle et la Bête : des livres entassés sur des étagères du sol au plafond, un escalier en colimaçon pour atteindre l’étage supérieur, un poêle à bois. Malgré mon attirance pour la beauté de ce genre d’endroit, je le trouve un peu messy. Difficile de comprendre le système de rangement outre les genres. En plus, le prix des livres sans l’arnaque : ils sont souvent plus chers que les mêmes, neufs, sans être de grandes/vieilles éditions !
Nous nous y attardons quand même un moment, parce que c’est beau.
Inverness me laisse un peu de marbre – je ne sais pas à quoi je m’attendais, mais c’était pas ça. C’est joli, je ne le nie pas, mais sans plus. Ce n’est pas l’étape qui me marquera le plus. Si le temps avait été un peu plus clément, moins nuageux et moins pluvieux, peut-être que j’aurais davantage apprécié cette ville. Ce qui est sûr, c’est que j’y retournerai, pour y passer plus de temps et peut-être tempérer mon opinion.
Passage au champ de bataille de Culloden Moor
Une fois notre déjeuner avalé à Inverness, nous nous rendons vers le point clé de ce road trip, l’endroit qui nous tient vraiment à cœur de voir de nos propres yeux : Culloden Battlefield, ou Culloden Moor. En français, le champ de bataille de Culloden.
Ce nom résonne aisément dans l’esprit des fans d’Outlander – ou dans celui des fanas d’histoire écossaise en général. C’est le lieu tristement célèbre où s’est déroulée la dernière bataille sur le sol écossais. La bataille marque la fin de l’espoir des Ecossais de la restauration de la lignée des Stuarts (originalement les Stewarts) sur les trônes d’Angleterre et d’Ecosse
Mais surtout, elle a définitivement mis fin à la culture des clans highlandais, le 16 avril 1746. Après cette date, tout ce qui symbolisait la forte culture des Highlands (le tartan, le gaélique, les clans et même la cornemuse !) fut réprimé.
C’est clairement une visite que je recommande vivement.
En plus, pour les adhérents National Trust, la visite est complètement gratuite, puisque le lieu fait partie de National Trust of Scotland.
Après cette émouvante visite, nous reprenons la voiture, direction Forres. Nous voulons boire un café, mais tout est fermé. L’endroit n’est pas dénué d’intérêt : c’est une jolie ville fleurie. Mais l’heure était un peu trop tardive pour découvrir un endroit vivant.
Nous reprenons la voiture pour descendre jusqu’à Aviemore et trouver un endroit pour la nuit. Si possible, nous voulons éviter la galère de la veille pour dénicher un coin. Heureusement, Ana a l’œil pour ça. Ce soir, nous dormons à l’entrée d’une forêt, près de Boat of Garten, au nord-est d’Aviemore ! Avant de camper pour le soir, nous allons quand même nous balader un peu en forêt.
MERCREDI
AVIEMORE ► CULROSS
C’est reposées que nous nous réveillons le jeudi matin. Il n’y a pas eu un bruit de la nuit, c’était agréable de pouvoir se reposer et dormir pour de vrai, sans se réveiller. Au programme du jour : découvrir les eaux vertes du Green Loch et faire un peu de marche, avant de suivre les recommandations de Iain et d’aller à Pitlochry.
D’Aviemore au Loch Morlich, d’où commence la petite randonnée que nous voulons faire, il n’y a que quelques miles de route. Ce qui nous fait arriver assez tôt. Je passe sur l’aller-retour que nous avons dû faire à Aviemore pour aller retirer de l’argent pour le parking (ahem). Un peu au hasard, nous entamons notre marche, direction An Lochan Uaine, le Green Loch. Une fois encore, je vous parlerai de cette randonnée dans un article dédié, mais je vous laisse quelques photos pour vous donner envie (parce que c’était très beau).
Pitlochry est une des jolies découvertes de ce road trip. Sans les conseils de Iain, au National Trust, nous ne nous y serions jamais arrêtées. Et ça aurait été bien dommage !
Il est vraiment agréable de se promener entre les rues, très fleuries, comme à Forres. Je crois qu’il y a une espèce de guerre entre les villes écossaises, qui cherchent toutes à être LA plus fleurie de la région. Du coup, c’est très joli à observer en tant que touristes. Attention au porte-feuille également, il y a de jolies boutiques dans lesquelles j’ai eu envie de tout acheter – absolument tout.
L’étape du soir, Culross (à prononcer coo-ross), n’est là que parce que nous sommes fans d’Outlander. C’est d’ailleurs la série qui a popularisé cet endroit. J’ai lu sur le blog de Victoria que ce petit village d’à peine 400 habitants se meurt, et ça me rend triste parce que c’est un très bel endroit à visiter, outre l’aspect Outlander.
J’ai aimé les vieilles rues pavées de pierre, les maisons à colombage, les petites ruelles. Il y a mille et un détails qui accrochent l’oeil et pourtant, il ne fait même pas beau quand nous y allons ! C’est entre deux averses que nous sortons de la voiture pour aller découvrir les rues.
Dans la Town House, le joli bâtiment de la place principale, il y a une super expo photo dédiée à Outlander et à l’Ecosse. Le photographe est absolument adorable (et son français est très bon !). Graham Harris Graham de son petit nom réalise de nombreux clichés de l’Ecosse – je suis tombée amoureuse de son art. Si vous voulez découvrir son art, allez faire un tour sur son site.
VENDREDI
CULROSS ► MIDHOPE CASTLE
Pour le coup, notre dernière matinée en Ecosse était placée sous le thème d’Outlander, notre série chouchou. Etant donnée que nous étions à Culross, il aurait été dommage de ne pas nous arrêter à la West Kirk, que l’on voit dans la première saison sous les traits de la Black Kirk où le petit Tammas Baxter s’empoisonne.
La mauvaise idée que nous avons eu, c’est que nous y sommes allées en voiture. Grave erreur, puisque les ruines de l’église sont cachées au cœur des champs. Le seul moyen d’y accéder, c’est par des petites routes entre les champs donc. Etant données les averses de la veille, j’ai bien failli embourber la voiture, comme une gourde. Mais au moins, le jeu en valait la chandelle.
En route vers Linlithgow, nous avons pu voir les Kelpies de Falkirk : de grandes statues de ces créatures mythologiques. Nous les avons vues de la route, donc je n’ai pas pu les prendre en photo, mais j’étais ravie de pouvoir les voir de mes propres yeux.
Linlithgow, je vous en avais déjà parlé dans un article. J’y étais allée alors que j’habitais à Glasgow, et j’avais passé une incroyable journée entre les murs du Palace, lieu de naissance de Mary Queen of Scots. A l’époque, je ne savais pas que cet endroit deviendra l’un des lieux de tournage d’Outlander. Cette fois-ci, c’est en tout connaissance de cause que je m’y suis rendue. Et c’était chouette. Mes souvenirs de la ville sont restés très frais dans mon esprit, et revoir ces ruines m’ont donné le sourire.
Là où nous avons déchanté, c’est en arrivant au Midhope Castle – Lallybroch pour les intimes. Le château (qui est plus une large maison bourgeoise abandonnée) se trouve au milieu de nulle part. Or, en arrivant sur les lieux, nous nous sommes rendues compte qu’il fallait payer pour aller voir la bâtisse. C’était seulement £3 par personne, me direz-vous. Sauf si vous venez avec une voiture, là c’est £10 pour (1 à 6 personnes). Comme c’est vraiment dans un trou perdu, j’aimerais savoir qui s’y rend à pied. Et en plus, pas moyen de payer par carte. Bref, le monsieur de l’entrée m’a fait une faveur quand je lui ai dit que j’étais seule et avec une voiture et m’a laissée entrer pour £3. Parce qu’Ana m’a laissée y aller seule, pour mon anniversaire.
Malgré cette déconvenue, c’était chouette de voir ce joli bâtiment qui fait rêver dans la série.
Infos pratiques
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L’ITINÉRAIRE
Nous n’en avions pas réellement. C’était un road trip organisé sur le vif ; nous savions seulement que nous voulions aller au champ de bataille de Culloden. Ce manque d’organisation, dont je n’ai absolument pas l’habitude, a eu ses avantages mais aussi ses inconvénients.
Parmi les aspects positifs, il y avait l’indéniable avantage de pouvoir aller où nous voulions, sans aucune limite. Un côté négatif non-négligeable : nous ne nous étions pas renseignées, même un minimum, sur les endroits où il nous serait possible de poser la voiture pour la nuit. Le deuxième soir, nous avons franchement galéré à trouver quelque chose. Nous avons fini par dénicher un parking en bord d’une route non principale, sur la rive est du Loch Ness. C’était pas vraiment l’idéal.
La carte ci-dessous présente grosso-modo notre itinéraire. Je vous épargne le York-Glasgow et le chemin de retour, ainsi que les nombreux détours faits en se perdant.
LES ARRÊTS DU SOIR
Nous avons passé quatre nuits en Ecosse :
- Première nuit : sur la rive ouest du Loch Lomond, entre Culag et Inverbeg. Un parking séparé de la route par d’épais buissons et arbres, très tranquille.
- Deuxième nuit : sur la rive est du Loch Ness, entre Dores et Inverfarigaig. Un parking en bord de route, fort peu agréable en pleine nuit.
- Troisième nuit : à l’orée d’une forêt près de Boat of Garten. La meilleure nuit du séjour ! Très calme, très peu de passage.
- Quatrième nuit : sur un petit parking, près à la sortie de Culross. Une nuit moyenne, parce qu’il faisait chaud dans la voiture, mais que les grosses averses nous empêchaient de laisser les fenêtres ouvertes.
Si c’était à refaire, je me pencherais davantage sur la logistique du road trip en notant au préalable des possibilités d’endroits. Nous ne nous sommes pas si mal sorties que ça, mais nous avons fait des kilomètres pour rien le deuxième soir. On ne dirait pas comme ça, mais l’Ecosse, c’est grand !
CONDUIRE ET SE GARER EN ECOSSE
Je ne vous apprends rien, en Ecosse, on roule à gauche avec un volant à droite ! Résidant en Angleterre, ce côté-là n’a pas été un problème du tout. J’ai trouvé les routes plutôt bien entretenues – du moins les nationales et autoroutes. Il faut être vigilant dans les communes, certaines sont vraiment très étroites. Attention aussi aux limitations de vitesse, qui descendent parfois à 20 miles per hour dans certaines villes (je pense à Inverness, par exemple).
Je plains quand même les Écossais qui subissent les hordes de touristes étrangers qui envahissent leurs routes et t’obligent à rouler à 40 mph au lieu du 60… Même nous, ça nous a gonflées. :’)
Il y a plein de parkings en Ecosse, souvent payants en ville, souvent gratuits en bord de route. A vous de voir si vous aimez marcher ou non. 🙂
Le GPS, c’est bien, mais la carte routière est essentielle pour sortir des chemins battus et découvrir des choses moins connues !
Pour le parking, la plupart des parkings Pay and Display (avec horodateur) sont payables via l’application RingGo (super pratique). Néanmoins, il en existe encore où seule la monnaie est acceptée. Histoire de ne pas faire de kilomètres inutiles à la recherche d’un distributeur, je vous conseille d’avoir de la monnaie sur vous ou dans la voiture.
J’espère que ce road trip virtuel vous a plu ; Ana et moi avons adoré ces cinq jours en pleine nature écossaise. Certes, un peu de préparation au préalable ne nous aurait pas fait de mal mais nous avons quand même apprécié cette relative liberté. A refaire !
17 commentaires
Merci d’avoir partagé ton road trip. Je me sentais à nouveau sur la route… profitant du paysage sublime et de la douce ambiance des Highlands.
Marrant (non, pas vraiment), les 2-3 fois où j’ai failli avoir un accident sur les routes écossaises, c’était… à cause de touristes français.
Merci Clementine ! Je suis contente que cet article t’aies fait voyagé un peu de chez toi. C’était absolument magique, si on oublie les Français ahah.
Ce que tu me dis ne m’étonne même pas… Nous n’avons pas eu d’ennui sur la route, mis à part des ralentissements à répétition (les touristes qui roulaient à 30 mph sur les routes à 60, pour dénicher THE sport, c’était d’un gonflant !). Bref, on devrait être tranquilles en avril. Fingers crossed! xx
Ça me rappelle mon voyage en Ecosse l’été dernier, j’ai tellement aimé ! Je suis toute nostalgique de voir tes jolies photos, elles me donnent envie de sauter dans le premier avion direction l’Ecosse!
Belle journée 🙂
Charlotte
Merci Charlotte ! J’ai bien l’impression que personne ne sort indemne d’un voyage en Ecosse. 😉 xx
Mon dieu comme c’est beau! Ça me donne envie d’aller explorer plus en profondeur ce beau pays héhé! Next time, si tu cherches un nouveau co-pilote tu peux compter sur moi 😉 !
Je dis OUI !!! 😀 😀 xx
Les paysages sont si impressionnants! L’Ecosse est un pays magnifique.
C’est pas moi qui dirais le contraire. 😉 xx
Super chouette article (et très belles photos) qui donnent bien envie d’aller affronter la météo écossaise 🙂
Merci Anna ! La météo écossaise, c’est juste une question d’habitude au fond. 😉 xx
Trop cool cet article ! C’était intéressant d’ajouter ton opinion sur les touristes aussi. Tu penses que ça va se calmer? J’ai une grosse envie d’Ecosse mais ce sera sûrement pour 2020 (pas assez de vacances au Canada !)
Merci Kenza !
Pour les touristes, je ne sais pas trop. C’est la premiere fois que j’allais en Écosse en plein été donc je ne sais pas si c’est tous les ans comme ça ou si c’est juste la tendance du moment. Et puis, faut dire que je suis partie en pleine saison ahah. Peut-être qu’en debut pou fin d’été c’est plus vivable ? On s’y croisera peut-être en 2020 alors. 😉 xx
Et tu n’as pas rencontré le monstre du Loch Ness 🙂 Sinon, beau récit !
La déception, pas vrai ? Je me suis réconfortée en achetant un Nessie en chocolat ! Merci Olivier. 🙂 xx
Merci pour ton récit, j’aime beaucoup lire tes billets.
Giselle
Merci Giselle ! xx