Lumiere London 2016, c’était un festival d’illuminations installées dans 30 endroits différents de la capitale anglaise, répartis en quatre principaux : Mayfair, King’s Cross, Picaddilly/Regent Street/St James’s et Trafalgar Square/Westminster. Et c’était le weekend du 14 au 17 janvier 2016, en soirée, que l’on pouvait les admirer. J’ai eu de la chance, puisque c’était le weekend où j’accompagnais ma meilleure amie à l’aéroport, et que j’en profitais pour rester quelques jours dans la capitale anglaise. Je n’ai pas vu toutes les installations, mais celles que j’ai eu la chance d’observer étaient magnifiques.
► Il y a pas mal d’articles pour découvrir Londres sur le blog : Découvrir Londres en 24 heures, le guide complet pour découvrir la ville.
► Je vous ai aussi emmené sur les traces de Sherlock Holmes dans la ville et au 221B Baker Street.
► Vous pouvez également aller au musée de Londres ou faire une croisière sur la Tamise.
► Si vous connaissez déjà la ville, pourquoi ne pas faire un tour d’horizon des endroits les plus insolites de la ville ? Mes préférés : les 7 cimetières victoriens et le musée de la médecine victorienne !
Dresses par Tae Gon Kim
Ces robes, réalisées en LEDs en fibre optique par l’artiste franco-coréen Tae Gon Kim, étaient disposées ça et là derrière des vitrines. La délicatesse de ces courbes et la taille à l’échelle humaine laissaient penser à quelques fantômes qui scintillaient ça et là dans la nuit. J’en ai vu plusieurs mais, attirée par la lumière, la foule était dense et empêchait de faire des photos correctes. Au gré des secondes, elles changeaient de couleur mais restaient toujours aussi belles.
Luminéoles par Porté par le vent
Créées pour la Fête des Lumières de Lyon, ces créatures volantes semblaient tout droit sorties d’un rêve. Aériennes et délicatesses, elles flottaient dans les airs, animées par la légère brise du moment, illuminant le ciel de nuit.
1.8 London par Janet Echelman
Cette impressionnante installation survolait Oxford Circus et était incroyablement belle. Le nom 1.8 provient du tremblement de terre qui forma un tsunami au Japon en 2011, et qui raccourcit le jour d’1,8 secondes. Cette installation est en réalité l’image 3D des données de la NASA concernant ce désastre naturel. Chose amusante, en utilisant une application créée spécialement pour l’occasion, les spectateurs pouvaient jouer avec cette installation en manipulant la lumière (changeante) et les dessins qui étaient projetés sur cet immense filet suspendu.
195 Picadilly par Novak
195 Picadilly explorait les différents genres cinématographiques et télévisuels, en utilisant les archives de la BAFTA. Sur la façade d’un magnifique bâtiment étaient projetées de magnifiques images aux couleurs vives, accompagnées d’une musique qui aidait à définir le genre affiché. C’était extrêmement bien fait !
I Haven’t Changed my Mind in a Thousand Years par Beth J. Ross
Alors qu’elle faisait des recherches à la bibliothèque de la Cathédrale de Durham, Beth J. Ross est tombée sur un manuscrit du XIIe siècle plein de proverbes qui avaient une certaine résonance contemporaine. Inspirée de ce texte historique, Ross réinvente ces proverbes et se sert de néons pour en faire une installation surprenante
Les Voyageurs par Cédric Le Borgne
Ces sculptures, réalisées par un artiste français, étaient constituées de formes humaines faites de lumières. Assises sur les toits, gelées en plain air, il fallait lever les yeux pour les apercevoir. Il y en avait partout, certaines mieux dissimulées que d’autres, parfois installées à des hauteurs impressionnantes. C’était un véritable jeu d’en trouver de nouvelles.
Joining the Dots de Cleary Connolly
Il s’agissait là d’une installation vidéo, inspirée par le travail d’un psychophysicien nommé Gunnar Johansson. Dans les années 1970, ce scientifique s’intéresse à la manière dont l’esprit perçoit le corps humain en mouvement basé sur des stimulis. Travaillant avec des acteurs vêtus de noir, dans un environnement noir, avec seulement des points lumineux sur 13 parties du corps (la tête, les épaules, les coudes, les poignets, les hanches, les genoux et les chevilles). Anne Cleary et Denis Connolly se sont servis du même principe pour animer leur projection. En vrai, on pouvait distinguer les silhouettes de ces formes humaines en mouvement.
Circus of Light par Ocubo
Cette installation était gigantesque ! Projetée sur un immense building près de King’s Cross, cette vidéo invitait les spectateurs à assister à une représentation de cirque. Entre les acrobates, les jongleurs, les danseurs et autres réjouissances (quand on aime le cirque bien évidemment), on assistait à une superbe démonstration animée. Il y avait énormément de monde face à cette installation. Désolée pour la médiocre qualité des photos, ça bougeait vite. 😉
Shaida Walking, 2015 de Julian Opie
Cette petite installation était bien cachée sur Carnaby Street, et c’était appréciable (il n’y avait presque personne autour, un véritable miracle !). Il s’agissait tout simplement de la silhouette d’une femme qui marchait. Voilà. Pour faire simple, j’en ai fais un .gif (ça deviendrait presque une habitude ce truc..).
Keyframes du Groupe LAPS
Une nouvelle fois, cette installation a été créée pour la Fête des Lumières de Lyon, par un groupe d’artistes français. Sur le bâtiment abritant le célèbre magasin Liberty (côté Regent Street) avaient été installées des sortes d’échafaudages abominablement laids pendant la journée. Seulement voilà, la nuit, c’était une véritable armée de stick men qui se mouvaient en lumière, sur un fond sonore de jeu vidéo. Ces petites figures lumineuses virevoltaient, sautaient, couraient, bref, s’animait.
2 commentaires
Oh oui ça me tente! C’est absolument magnifique! Et j’ai beaucoup aimé le »Patience is halfway to happiness » ;)!
Bisouuus ♥
J’espère que la ville de Londres remettra le couvert l’année prochaine ! 😀 xx ♥