(Carte Postale #14) Ambiance victorienne au York Castle Museum

La carte postale, c’est un peu le symbole absolu des vacances. Un endroit lambda présenté sous son plus beau jour, imprimé sur du papier glacé, avec peu d’espace pour résumer un séjour. Avec la carte postale, il faut aller à l’essentiel, dire le meilleur et taire le pire. La carte postale, c‘est toujours un peu kitsch, mais quel plaisir d’en envoyer et d’en recevoir ! Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi, retrouvez une nouvelle carte postale sur le blog : des endroits où je suis allée, dont je n’ai pas parlé ou que j’ai simplement mentionnés.

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En Angleterre comme en Ecosse, les musées sont toujours une bonne option pour découvrir l’histoire et la culture d’une ville. Souvent gratuits (yey !), ils proposent des collections hyper variées où chacun peut y trouver son compte. Mais s’il y a un musée qui a retenu mon attention ces dernières années, c’est bien celui de York, York Castle Museum.

Pour le coup, c’est un musée payant (mais avec une promo pour ceux qui résident dans la ville, youpi !). Les collections s’enchaînent et on y apprend un tas de trucs sur l’évolution de la ville (notamment son passé romain puis viking), sur la culture (le Yorkshire jouit d’un régionalisme vraiment particulier) et même sur la langue (vive le dialecte du Yorkshire !). Et surtout, il y a la reconstitution d’une rue de York à l’époque victorienne. Et ça, c’est génial !

Ce n’est pas juste une rue avec quelques pavées et trois bâtisses, non. C’est un véritable saut dans le passé, avec odeurs, sons et lumières dignes d’une époque pas si lointaine. Je me souviens de l’odeur désagréable et tenace des latrines au début de la visite, vite remplacée par celle encore plus ignoble de la grange où les bougies sont fabriquées. Puis celles plus appréciables des parfums dans la rue pavée. 

Il y a le personnel du musée, vêtu de vêtements d’époque, qui se balade entre les boutiques, qui regorgent de trésors. Confiserie, magasin de chapeaux et de vêtements, épicerie, apothicaire – rien n’a été oublié.

Et puis, il y a la lumière qui change aussi, pour donner une impression de jour et de nuit, même en accéléré.

Le bruit de sabots des chevaux qui tirent les calèches entre les maisons, celui de l’orage qui tonne au loin, accompagné de pluie. Le murmure des passants et des marchants.

Bref, une salle immersive de A à Z – mais avec une rue bien plus propre qu’elle n’aurait dû l’être – c’était l’époque où tous les déchets (humains et animaux) étaient balancés dans les caniveaux. Mais ça, ça ferait quand même vachement moins rêver.

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Demain, retour en Ecosse. Je vous envoie une carte postale d’un petit coin très sympa dans les Scottish Borders, découvert par hasard au fil d’un road trip.