La carte postale, c’est un peu le symbole absolu des vacances. Un endroit lambda présenté sous son plus beau jour, imprimé sur du papier glacé, avec peu d’espace pour résumer un séjour. Avec la carte postale, il faut aller à l’essentiel, dire le meilleur et taire le pire. La carte postale, c‘est toujours un peu kitsch, mais quel plaisir d’en envoyer et d’en recevoir ! Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi, retrouvez une nouvelle carte postale sur le blog : des endroits où je suis allée, dont je n’ai pas parlé ou que j’ai simplement mentionnés.
« Un petit mot de la côte est du Yorkshire, du côté de Robin Hood’s Bay, où les chemins de randonnée valent le détour ! » |
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L’hiver en Angleterre, les journées ne sont pas bien longues, et il fait relativement froid. Est-ce une raison pour rester calfeutré à la maison ? Probablement. Mais c’est également l’occasion d’aller prendre un grand bol d’air frais. Un des avantages indéniables de vivre dans le comté du Yorkshire, c’est la proximité avec la nature. Entre parcs nationaux et régionaux, côtes escarpées en bord de mer, petits villages fleuris, le Yorkshire a de quoi plaire.
En janvier 2020, à l’heure où le Covid n’était qu’un vague murmure à l’autre bout de la planète, j’ai rejoint une amie de fac à Robin Hood’s Bay, pour une courte randonnée entre deux préparations de cours. A l’époque, j’étais encore prof, je vivais encore en Angleterre, et cette brève parenthèse a été une véritable bouffée d’air dans un quotidien qui allait à mille à l’heure.
Je me souviens qu’il faisait particulièrement froid, le vent était glacé et soufflait très, très fort. Lorna et moi nous entendions à peine parler, alors nous marchions, le long de la côte depuis Robin Hood’s Bay. Je ne le savais pas encore mais cette randonnée, ce serait la dernière avant toute une série de restrictions, de confinements, de fermetures des lieux publics. En y repensant, j’étais si insouciante à ce moment, seulement préoccupée par le travail, le suivi des élèves, les méthodes à essayer, sans me douter ne serait-ce qu’une seconde que je vivais mes derniers mois en tant qu’enseignante. Aujourd’hui, trois ans plus tard, ça me semble risible.
Si le Covid m’a au moins appris une chose, c’est de profiter. Après trois ans de confinements plus ou moins longs, il est clair qu’on ne sait jamais ce qui peut nous tomber dessus.
2 commentaires
Mais du coup, ce n’était pas janvier 2020 plutôt ? C’est fou comme on se souvient tous très bien de ces deux derniers mois de bonheur (ou presque), janvier et février 2020. Le calme avant l’apocalypse !
Oups, c’était bien en 2020. C’est dingue comme 2020-2022 sont tous confus pour moi ! x