(Carte Postale #6) Errances dans le Rutland

La carte postale, c’est un peu le symbole absolu des vacances. Un endroit lambda présenté sous son plus beau jour, imprimé sur du papier glacé, avec peu d’espace pour résumer un séjour. Avec la carte postale, il faut aller à l’essentiel, dire le meilleur et taire le pire. La carte postale, c‘est toujours un peu kitsch, mais quel plaisir d’en envoyer et d’en recevoir ! Pendant tout le mois d’août, du lundi au vendredi, retrouvez une nouvelle carte postale sur le blog : des endroits où je suis allée, dont je n’ai pas parlé ou que j’ai simplement mentionnés.

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Savez-vous qu’il y a 27 comtés en Angleterre ? Le plus grand en terme de surface, c’est le Yorkshire, avec 14 850 km². C’est tellement grand que c’est divisé en quatre : West Yorkshire, North Yorkshire, South Yorkshire et East Riding of Yorkshire. Et bien, le plus petit comté, c’est le Rutland, avec une micro surface de 395km². Le Rutland est coincé entre le Leicestershire (essayez de prononcer ce nom tiens !), le Lincolnshire, le Cambridgeshire et le Northamptonshire. 

C’est marrant parce que j’ai vécu un an dans le plus petit comté d’Angleterre et trois ans dans le plus grand (dans le North Yorkshire, plus exactement). Est-ce que ça change quelque chose ? Absolument pas. Enfin c’était plus sympa de dire que j’allais faire mes courses au marché du comté d’à côté pour me la péter un peu (tout est relatif, je sais) mais à part ça… nothing.

Il n’y a vraiment pas grand chose à faire dans le Rutland excepter se balader dans la campagne, d’aller photographier le givre, et d’aller à Rutland Water. C’est un lac artificiel en plein milieu du comté, qui sert principalement à alimenter en eau les foyers de la région de East Midlands. Fun fact, c’est le plus grand lac artificiel (par surface) d’Angleterre. Si je résume, le plus grand lac artificiel d’Angleterre se trouve dans le plus petit comté du pays. 

C’est aussi un endroit prisé pour les sports nautiques, la pêche, le vélo et la marche. Alors que j’ai vécu trois ans dans le coin, je n’y suis allée qu’une fois avec des amis pour un pique-nique. Il faisait trop chaud, des fourmis voulaient manger mon sandwich – on n’est pas restés longtemps, c’était un peu nul. Mais en même temps, c’était suffisamment chouette pour avoir gardé de fond memories, des souvenirs sympa de cet après-midi.

La septième carte postale est en route : je l’envoie d’un endroit vraiment pas loin d’Edimbourg, idéal pour passer quelques heures en dehors de la capitale.