Mea culpa pour mon absence de la semaine dernière : ce n’était pas du tout prévu mais le travail got in the way, s’est mis en travers de mon chemin. C’est con, parce que j’avais pas mal de choses à raconter pour une fois. Ces deux dernières semaines ont été riches en sorties culturelles à Edimbourg. Aucune raison particulière, si ce n’est celle d’apprécier la clémence du temps avant que tout ne devienne chaotique.
Une visite
St Giles Cathedral
Il faut que je vous raconte ma mésaventure de mardi. Le 30 novembre, à l’occasion de la St Andrew’s Day (le saint patron des Ecossais), beaucoup de monuments ouvrent gratuitement leurs portes. J’attendais ce jour avec impatience, puisqu’il me permettrait de visiter le château. Le jour J, en imprimant les billets pour l’Ecossais et moi-même, je me suis rendu compte que je n’en avais acheté qu’un seul. #LaMégaLose
Donc, nous sommes allés nous balader dans la cathédrale St Giles à la place, histoire de ne pas avoir l’impression d’avoir perdu notre matinée et de célébrer la St Andrew’s Day quand même. Certes, l’entrée est techniquement gratuite puisque ça fonctionne par don, mais quand même.
J’ai aimé : les vitraux, tous plus beaux les uns que les autres. ♥
Un bouquin
Clanlands
Trois plombes après tout le monde, je me suis mise à cette lecture en début de semaine. Je n’ai pas beaucoup avancé faute de temps, mais je peux déjà vous dire que j’aime beaucoup le ton employé par les deux auteurs, Sam Heughan et Graham McTavish – également co-acteurs dans la série Outlander. Le résumé fait bien son job : « Two men. One country. And a lot of whisky » (deux hommes, un pays et beaucoup de whisky). C’est du moins ce qui ressort de ce début de lecture.
Mon extrait préféré est probablement celui sur la quatrième de couverture de mon édition. On peut lire : « J’admets avoir une obsession enfantine qui est de tourmenter Graham » (Sam Heughan) suivi de « Ma tombe portera l’inscription : Sam Heughan est responsable ! » (Graham McTavish).
J’ai aimé : l’humour et la répartie des deux auteurs.
Une œuvre
The Rebel Bear
J’ai déjà parlé de The Rebel Bear dans l’article sur le Street Art à Edimbourg (au passage, stay tuned : une mise à jour de cet article arrive bientôt, avec un tas de nouvelles trouvailles artistiques dans les rues de la ville).
Il a frappé en ville plusieurs fois cette année. J’ai loupé l’œuvre réalisé à deux pas de chez moi (elle avait été tagguée avant même que je puisse aller la voir) donc quand j’ai vu sur le compte Instagram du collectif qu’il y avait cette nouvelle œuvre, je me suis empressée d’y aller.
Elle a été peinte sur le bâtiment qui abritait Debenhams (ça a fermé pendant la pandémie), et c’est une interprétation du Penseur de Rodin, réalisée à l’occasion du Black Friday. Je consomme, donc je suis. On ne peut pas faire plus clair comme message.
J’ai aimé : d’avoir pu le voir avant qu’il ne soit effacé / endommagé.
Une bonne adresse
The Devil’s Advocate
Ce n’est pas souvent que je partage des bonnes adresses dans les villes où je vis, pour un tas de raisons. Je fais une exception à ma règle pour vous parler de The Devil’s Advocate.
Ce bar / restaurant est situé dans une des closes du Royal Mile, la Advocate’s Close. Les closes, ce sont des rues perpendiculaires à la grande artère, souvent très étroites, et qui servent de raccourcis. Notez quand même qu’avec la quantité astronomique d’escaliers dans certaines de ces closes, ça prend souvent plus de temps qu’autre chose de les emprunter.
L’endroit est chouette, avec une ambiance super industrielle. Mobilier en bois, briques sur les murs, métal dans la déco. La lumière est très tamisée, pour une ambiance super cosy. J’adore !
J’ai aimé : que le chef me propose une option spéciale ! C’est toujours chouette de sentir ses goûts / besoins valued.
Un mémorial
Greyfriars Bobby
Greyfriars Bobby, c’est un peu une mascotte à Edimbourg : presque tout le monde connaît l’histoire de ce petit Skye terrier. A la mort de son maître, John Gray, on dit que Bobby resta quatorze ans sur sa tombe, jusqu’à sa propre mort en 1872. Il sont tous les deux enterrés au cimetière de Greyfriars, ce cimetière réputé parmi les fans d’Harry Potter : on peut retrouver certains noms très familiers de la sage, de McGonagall à Tom Riddle, en passant par les Potter !
Funnily enough, il y a plusieurs objets ayant appartenu à Bobby au Musée d’Edimbourg, mentionné un peu plus haut dans ce billet. Notamment son collier et une de ses écuelles. Bref, il y a un nouveau mémorial en l’honneur de Bobby, juste derrière sa tombe à l’entrée du cimetière.
Je n’aime pas : parce que c’est un peu too much, entre la fontaine dans la rue adjacente, le pub nommé après le petit chien, la pierre tombale et la statue.
Une émission de télé
The Undateable
C’est une émission de télé-réalité britannique : chaque épisode suit plusieurs personnes souffrant de pathologies à long terme (handicaps, troubles du développement ou difficultés d’apprentissage, etc.). Et pendant l’émission, les candidats vont à des dates, des rendez-vous amoureux. De part la complexité de leurs conditions médicales, ils font appel à des agences matrimoniales spécialisées pour trouver chaussure à leur pied.
J’aime : la diversité des personnes à l’écran.
Je déteste : le nom de l’émission. Undateable, ça signifie littéralement avec qui on n’aurait pas envie de sortir. Ça fait genre, personne ne pourrait s’intéresser à quelqu’un qui souffre d’autisme, quelqu’un qui est en fauteuil roulant ou quelqu’un qui a le syndrome de Tourette. C’est ridicule.
Un musée
The Museum of Edinburgh
Ce musée abrité dans un beau bâtiment (jaune avec une enseigne rouge vif, impossible à manquer !) trône sur Canongate, en bas du Royal Mile. Il a récemment rouvert ses portes post-pandémie et j’y suis allée pour la première fois avec Sarah.
Qu’en dire ? Ça n’a pas été la promenade du siècle ma foi. Le bâtiment est incroyablement beau et il m’a plus fasciné que les collections exposées.
Dans ce musée, dédié à la ville d’Edimbourg, il y a : des poteries et des objets/bibelots en verre (beaucoup trop à mon goût), l’histoire d’un bonhomme écossais dont le nom m’échappe, l’histoire de la ville et de ses habitants.
J’ai aimé : le fait que l’entrée soit gratuite.
Un film
Ghostbusters: Afterlife
C’est la minute confessions : je n’ai jamais vu aucun des films Ghostbusters. J’ai vaguement tenté de regarder l’original de 1984 le week-end dernier, mais je me suis endormie comme une masse sur le canapé.
Afterlife (ou L’Héritage en français) se passe à l’époque actuelle. Un des membres de l’équipe originale décède : sa fille et ses deux petits-enfants emménagent dans sa maison, non pas par choix mais par obligation. Un des gamins trouve le piège à fantôme du grand-père et, bien évidemment, libère par erreur celui qui y était piégé.
J’ai aimé : la gamine principale, qui est dépeinte comme ayant une forme d’autisme (sans que ça ne soit dit), le prof un peu trop enthousiasme à l’idée de parler de séismes et l’ambiance du film en général. C’était drôle.
Un point météo
Premiers flocons à Edimbourg
Ça nous pendait au nez depuis quelques temps, avec le retour des températures glaciales. Oh well, il a neigé pour la première fois de l’année à Edimbourg dimanche dernier. Quand j’ai ouvert le store, tout était blanc ! Je m’émerveille toujours devant la neige, jusqu’à ce que je me rappelle qu’il faut que je conduise pour travailler.
Pour l’occasion, n’hésitez pas à relire mes aventures de l’hiver dernier : j’ai appris à conduire sur la neige ! Je ne suis pas particulièrement excitée à l’idée que ça soit pareil cette année mais bon, il va bien falloir que je m’y habitue.
Mention spéciale à mon essuie-glace droit qui, ce matin, a rendu l’âme en percutant quelques gouttes de pluie énorme, mais surtout gelée et coriace, sur mon pare-brise.
J’ai aimé : qu’il ait neigé pendant mon jour de repos, yay !
Quelques liens en vrac
★ Lord Kerr of Kinlochard, de la Chambre des Lords du gouvernement britannique, a réagi aux propos de Priti Patel vis-à-vis de l’immigration clandestine au Royaume-Uni (suite à la tragédie qui s’est produite la semaine dernière). Trois faits, très simples, qui détruisent un à un les propos racistes et inhumains de la Ministre de l’Intérieur. La vidéo est sur YouTube (en anglais).
★ En été 2021, Sarah et moi avons randonné entre Dunbar et North Berwick, sur la John Muir Way. Nous avons traversé le John Muir Country Park : ça m’a attristée de voir les dégâts causés par la tempête Arwen qui a touché la côte est du Royaume-Uni vendredi dernier.
Je vous souhaite un excellent week-end !
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2 commentaires
J’aime beaucoup l’œuvre de The rebel bear. Très chouette.Moi j’ai raté la neige quand il en est tombé en Franche-Comté, et évidemment, il ne neige pas en Normandie. Soupir. Je n’ai pas lu Clanlands, j’ai été tentée souvent, mais sans sauter le pas ! Dommage.
Bon week-end, bises
L’hiver n’a pas encore commencé, je suis sûre que tu verras la neige cette année ! Depuis la publication de l’article, les températures sont remontées en Ecosse et plus de neige dans les villes ! J’avoue que ça m’arrange, vu comment c’est galère de conduire dans Édimbourg quand les routes n’ont pas été déneigées..
J’ai abandonné Clanlands pour le moment. Bisous ! x