Hier, j’étais dans le bus quand la réalisation du siècle m’a frappée (le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt paraît-il). C’était dans le bus 25, il était 8h10 et j’avais de la buée sur ma lunettes à cause du masque, ça m’énervait. Je les ai enlevées, essuyées pour la millième fois (au moins) et remises sur mon nez. Le bus remontait Princes Street, un beau soleil d’automne se levait quelque part derrière moi et le château se dessinait de toute sa longueur sur sa colline, illuminé par la douce lumière automnale. C’est à ce ce moment-là je crois que j’ai réalisé que je vis dans la ville de mes rêves, pour de vrai. Et que fuck, elle est belle cette ville !
Ça fait deux mois que j’habite à Edimbourg mais je ne vais pas vous mentir, j’ai encore parfois du mal à croire que je n’y suis pas seulement pour des vacances. Je vais bien finir par me faire à l’idée. Ou pas ?
Deux semaines en vrac
Cet été, j’ai explosé mon compteur de pas. A cause du confinement, mes déplacements étaient surtout limités à un triangle canapé-cuisine-toilettes, et toutes mes stats avaient chuté. Je me suis bien rattrapée cet été. Soit en vadrouillant à travers l’Ecosse en mode camping et aventures, soit en explorant les rues d’Edimbourg. D’ailleurs, je suis assez fière quand je suis capable de me souvenir des noms des rues. (Il en faut peu pour être heureux hein).
Ceci étant dit, le camping, c’est fini pour cette année je crois. Les températures ont déjà bien chuté et les jours raccourcissent. Ce week-end, je nettoie le matériel de camping pour le ranger dans le carton en attendant le retour des beaux jours. Du coup, j’ai surtout passé ces deux dernières semaines à déambuler dans les rues de la ville, à explorer Leith, le quartier où je vis. J’ai retrouvé une ex-élève pour un café, j’ai flâné en librairie (sans rien acheter #fière), j’ai bu des litres de café. Bref, la routine qui s’installe tout doucement !
► Le point lecture
Il me reste une poignée de pages à lire de ce bouquin écrit façon journal intime. C’est un Ecossais, Shaun Bythell, qui raconte son quotidien de libraire. C’est divertissant, mais ce n’est pas le livre de l’année.
J’hésite à vous en reparler dans un article ou à attendre la sortie de son prochain livre – qui parlera des différents types de clients rencontrés dans une librairie. Je suis curieuse de savoir si je rentre dans une des cases !
Pour la prochaine lecture, j’hésite entre trois bouquins de saison. Et devinez quoi ? Ils ne font même pas partie de ma pile à lire.
► Le point Covid
Depuis quelques jours, il y a de nouvelles restrictions au Royaume-Uni. Parce qu’on est bel et bien reparti pour la seconde vague tant redoutée.
Ce qui change ? Masque obligatoire dans tous les endroits fermés (staff ET clients), couvre-feu à 22h pour les restaus, pubs et autres lieux de ce genre, interdiction d’inviter des gens chez soi, ni de se retrouver à plus de 6 en extérieur. Et là, les étudiants viennent d’être bannis d’entrée au pub pour deux semaines. Bref, c’est reparti pour au moins six mois de restrictions.
► Le point boulot
Je viens de passer trois jours en formation dans une ferme en plein Edimbourg – d’où la photo d’alpagas associée à la notion de travail. L’avantage de bosser au milieu des animaux, c’est que quand la formatrice parle trop, je peux phase out au son des chèvres. Et pendant les pauses, c’est chill avec les animaux. Pretty cool, innit?
Je suis restée assez vague sur le sujet du boulot, parce que c’est toujours un sujet délicat. Pour la faire courte : j’arrête l’enseignement, après deux ans à travailler en collège. J’en reparlerai en temps voulu.
Les vieilles bâtisses d’Edimbourg : Coates Crescent / Cockburn Street / près des Meadows
Coucher de soleil à Newhaven / Forth Bridge / Balade à South Queensferry
Sans transition, quelques liens à découvrir :
★ Le dernier podcast d’Ecosse Toujours est à écouter si vous pensez à vous installer en Ecosse dans les mois à venir.
★ Ce week-end à Leith, il y a le Bergamotte Pop Up Jungle : une serre urbaine avec une large sélection de plantes. Cette année, il faut réserver un créneau pour pouvoir y aller et Sarah et moi y allons demain à 17h30. Les paris sont lancés : allons-nous résister à acheter une plante ou deux ?
★ Toujours à Leith, il y a Leigh100, une fresque murale historique illuminée. Là encore, il faut réserver (c’est gratuit) pour pouvoir aller voir ça.
6 commentaires
Je suis tellement contente de lire tes chroniques et de voir Edimbourg que j’aime tant ! En ce moment mon travail de prof des écoles et directrice m’épuise et je pense souvent à toi car partir vivre au royaume Unis me fait tellement rêver ! Alors merci à toi de me sortir de mes galères avec tes articles et tes magnifiques photos sur insta !
Courage pour cette année scolaire hors-normes ! Je suis contente que mes photos IG te plaisent. xx
Bon anniversaire de 2 mois ! Je crois que ça fera un mois demain que je serai arrivée en Ecosse, pour ma part 🙂
Ce que tu évoques de cette formation avec les animaux m’intéresse et m’intrigue !
Oui il commence à faire sacrément froid, je viens de me geler pendant 3h à cueillir des chanterelles, mais ça valait le coup.
Bon week-end !
Merci Camille ! Joyeux mois-niversaire à toi alors. 🙂
Ma formation n’a rien à voir avec les animaux ahah (I wish though), les bureaux se trouvent juste dans une ferme. 😀
Bon week-end à toi aussi. xx
J’adore tes articles sur Édimbourg, comme il me tarde de découvrir cette ville 🙂 Si tout va bien en 2021 🙂 C’est trop chouette ce type d’articles, cela me fait voyager depuis la France
Oh, j’espère que tu me diras quand tu viendras à Edimbourg pour qu’on aille se boire un café ! Bon week-end Lolli ! xx