Ces choses qui m’agaçent dans mon pays d’accueil

Je n’étais pas sûre de m’attarder sur l’article mensuel des #HistoiresExpatriées de ce mois-ci : ces choses qui m’agaçent dans mon pays d’accueil. Et pour cause, j’ai déjà écrit un article similaire, en 2016. Et puis, je l’ai relu, et me suis dit que certaines choses avaient changé. Surtout que ça y est, j’ai passé le cap des 5 ans en Angleterre ! Alors, qu’est-ce qui me déplaît dans mon « nouveau » pays ?

Je ne vais pas répéter les choses déjà mentionnées : les alarmes, le prix du fromage, les toilettes dans les salles-de-bain – c’est toujours aussi relou. Par contre, je me suis habituée à la moquette (moquez-vous, j’ai honte). Donc, qu’est-ce qui me gonfle toujours autant ?

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♦ Le bordel médiatique et politique autour du Brexit

Trois ans qu’on en entend parler (depuis la publication de l’article original tiens !), et rien n’a véritablement changé. On ne sait toujours pas où on va avec cette histoire. Les réseaux sociaux et médias en général racontent tout et son contraire, et il est difficile de réellement savoir ce qu’il va se passer. Pitoyable et fortement agaçant.

♦ Les délais pour s’enregistrer chez un dentiste

Cette grosse blague ! Le Yorkshire est le conté le plus relou en matière de dentiste. Il faut compter environ 24 mois (soit deux ans pour les nuls en maths !) de liste d’attente pour espérer avoir une place chez un dentiste. Puis après, il faut attendre d’avoir un rendez-vous. Bref, le self-medication est le plus adapté en Angleterre (non, je rigole : je vais chez le dentiste en France, même si ça me coûte un bras).

♦ L’absence de prise dans la salle-de-bain

En vrai, ça ne me dérange plus depuis que j’ai un aspirateur sans fil mais avant, c’était l’angoisse. Il fallait que je me contorsionne pour atteindre la salle-de-bain avec mon aspirateur miniature, alors branché dans la chambre d’à-côté. Vous m’auriez vue, c’était pitoyable.

♦ Le prix des parkings

Un parking, ça se dit car park en Angleterre – au cas où vous ne le sauriez pas. Ce point linguistique établi, je peux vous assurer que se garer en Angleterre, c’est cher. Pas forcément partout, mais dans la majorité des cas. Pour vous donner un exemple, une journée de parking à York, près du centre, me coûte £13.80. Je trouve ça hors de prix. Heureusement, il y a le train et les Park and Ride pour éviter de dépenser des sommes folles pour garer sa voiture.

♦ Les cafés qui ferment tôt

Parce que du coup, ça t’oblige à aller dans un pub et du coup, tu te sens forcé de boire une pinte de bière ou autre (et plus si affinité). Parce que l’ambiance n’est quand même pas du tout la même. J’aimerais bien pouvoir sortir de l’école et aller me boire un café, mais nan – tout est fermé !

♦ Les gens qui répétent ce que tu as dit sous prétexte que tu as un accent

Ça n’arrive pas super souvent, mais ça arrive quand même. Les gens qui t’ont très bien compris, mais qui font semblant que non, juste parce que t’es pas du coin et que t’as un léger accent. Certains prennent ça comme de la xénophobie, moi non : c’est juste un signe que certains sont vraiment, vraiment cons. A chacun sa définition.

♦ Le pain qui moisit le jour de la date de péremption

Si si, je vous assure ! Le pain anglais devient très, très vite stale mais plus encore : il moisit. Quand c’est du pain blanc encore, ça va, ça se voit comme le nez au milieu de la figure (les petites tâches verdâtres sont là pour ça). Sauf que si c’est du pain complet, avec des graines quelconques, c’est l’enfer. Une fois sur deux tu croques dans un truc absolument immonde, qui te coupe bien la faim le matin. Evidemment, c’est toujours quand tu arrives en fin de paquet que ça t’arrive. Ce serait tellement moins drôle sinon.

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Le rendez-vous mensuel #HistoiresExpatriées a été mis en place par Lucie, expatriée à Venise et auteure du blog L’Occhio di Lucie.

Le thème de ce mois-ci a été pensé par Ferdy, expatriée au Canada et auteure du blog Ferdy Pain d’Epice. Retrouvez les autres participations sur son blog !

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