Erasmus ou assistanat : comparaison de deux programmes de mobilité

par Ophélie
Publié le Edité le 20 commentaires
Erasmus ou assistanat

Note : Cet article concerne mon année Erasmus (2011-2012) et mes années d’assistante (2014-2017), deux expériences vécues au Royaume-Uni il y a pas mal de temps maintenant. Je ne garantie pas que les modalités d’inscription / de sélection soient les mêmes aujourd’hui, surtout après Brexit. That being said, enjoy reading!


J’ai eu l’occasion de tester deux programmes d’échange entre la France et le Royaume-Uni : d’abord Erasmus à Glasgow, en Ecosse, puis assistante de français à Stamford, en Angleterre, quelques années plus tard. Dans cet article, je compare les deux programmes. Disclaimer (c’est important) : mes propos dérivent de mon expérience personnelle. La manière dont j’ai vécu les deux ne sera pas la même qu’une autre personne.

Pour rappel, Erasmus (European Action Scheme for the Mobility of University Students) est le nom donné au programme d’échange d’étudiants et d’enseignants entre les universités et les grandes écoles européennes. Il permet de partir un semestre ou deux, selon les envies, dans un pays européen. Il suffit d’être inscrit en université et de monter un dossier avec choix de destinations et d’attendre d’être choisi ou non. Être assistant, c’est prendre part à un programme qui permet de partir durant une année scolaire à l’étranger pour assister un professeur de langue et partager sa culture avec les élèves.

 

Les modalités de candidatures pour les deux programmes ont changé depuis que le Royaume-Uni a quitté l’Union européenne en janvier 2020. Qu’est-ce que ça signifie exactement ? Que désormais, les étudiants européens sont considérés au même titre que les étudiants internationaux au Royaume-Uni. 

Je n’ai aucune idée de ce que ça signifie en pratique. Je sais qu’il est toujours possible de devenir assistant au Royaume-Uni, moyennant un visa, mais je ne me suis pas renseignée sur Erasmus. Inutile de me poser des questions à ce sujet. 🙂

 

A l’époque où je suis partie, il y avait deux cas de figure pour postuler :

1. Se débrouiller en envoyant des candidatures spontanées dans les écoles que l’on veut ;

2. Passer par le programme intitulé CIEP (Centre International d’Etudes Pédagogiques), via l’université.

En 2011/2012, je suis donc partie étudier à Glasgow, en Ecosse pendant une année complète, pour ma troisième année de licence LLCE (ou en plus explicite, Langue, Littérature et Civilisation Étrangère). Trois ans plus tard, pour l’année scolaire 2014-2015 c’est à Stamford, en Angleterre que je suis allée faire une première année d’assistanat en passant par le CIEP susmentionné. Ces deux expériences se sont révélés aux antipodes l’une de l’autre et ce, pour plusieurs raisons.

Erasmus ou Assistanat ?

Le départ et le bordel administratif

Ma décision de partir en Erasmus n’a pas été l’objet d’une réflexion longue et prenante. C’est plutôt l’inverse même. Le début de l’année 2011 s’est avéré être déprimant comme pas possible. En janvier, je perdais un de mes oncles, et quelques mois plus tard, je perdais mon grand père. Comme réjouissances, j’avais connu mieux. En plus de ça, la fac me plaisait moins et je commençais à regretter cette licence dont je ne voyais pas la fin (j’étais en milieu de deuxième année, il m’en restait donc tout autant à faire). Résultat, quand j’ai reçu un mail des Relations Internationales qui annonçait qu’il restait des places pour partir étudier en  Angleterre ou en Écosse,  je n’ai pas hésité et j’ai filé prendre un dossier d’inscription. A la maison, mes parents m’ont encouragée à partir, et le lendemain, je rendais le dossier avec tous les documents demandés – une liste longue comme le bras, avec lettres de motivation, CVs et tout le tralala, c’est vous dire si j’étais motivée. Alors oui, préparez-vous mentalement pour la charge administrative, car si votre université est aussi mal organisée que la mienne, vous êtes mal barés. Quelques mois plus tard, un nouveau mail m’annonçait que j’avais décroché le Graal, c’est à dire, une place à l’université de Glasgow.

Ma décision de tenter l’assistanat est liée à mon retour d’Erasmus. A peine les pieds remis en France, j’avais déjà envie de repartir. Une promesse malheureuse m’a obligée à rester au moins deux ans en France. C’est le plus sereinement du monde que j’ai commencé un Master génial pour lequel je me suis beaucoup investie. A la fin de ma première année, la décision était prise, je repartirai ! Ma deuxième année de Master, je l’ai passée à alterner cours et dossiers à rendre pour le CIEP. Je m’étais dit que le mémoire attendrait que je sois repartie, et que je pouvais bien rallonger le Master d’un an. Et j’ai bien fait, puisque cette année  en Angleterre m’aura permis de valider ma deuxième année avec mention, ce dont, je dois bien l’avouer, je suis extrêmement fière. Mais ceci est une autre histoire.

Dans les deux cas, remplir un dossier de candidature est quelque chose de fastidieux, mais de très important, puisque c’est sur dossier que vous êtes sélectionné(e). Très honnêtement, je n’ai pas la moindre idée de ce qui rend un dossier meilleur qu’un autre. Personnellement, je n’ai pas triché, ni menti. Dans les deux cas, j’ai très explicitement dit pourquoi je devais partir. Et résultat, je suis partie deux fois – comme quoi hein, être honnête, ça paie.

La vie en général

Partir à l’étranger, c’est apprendre à se débrouiller, et surtout à grandir. En 2011, j’avais tout juste 21 ans quand je suis partie. Je dépendais encore beaucoup de mes parents même si j’avais un appartement en ville, à Poitiers.

A Glasgow, il m’a fallu ouvrir un compte en banque, trouver un appartement, m’inscrire à l’école, aller au bureau des taxes, choisir un forfait téléphonique, et tout ça, toute seule (ou presque, j’étais avec une copine française). Même faire les courses était un véritable défi. En gros, je devais me démerder de A à Z. En guise de logement, j’ai trouvé une coloc via Facebook. Nous étions six (deux Françaises, un Espagnol, un Italien et deux Écossais), dans un appartement grand mais insalubre, avec un propriétaire douteux qui nous a causé de nombreux problèmes : on s’est fait cambriolé le jour de la Guy Fawkes Night (je me suis réconciliée avec cette fête nationale depuis) à cause de lui, on n’avait pas de chauffage et il refusait de changer quoi que ce soit… et j’en passe. La fin de l’année avait été un véritable cauchemar à cause de ce propriétaire peu scrupuleux. A Stamford, le problème du logement ne s’est pas posé puisque l’école disposait d’un appartement pour les assistantes : j’avais donc deux colocataires, une Autrichienne et une Espagnole. A ce niveau-là donc, c’est un peu quitte ou double. Il vaut mieux chercher plus longtemps un logement, que prendre le premier venu.. A Lloyds, je suis tombée sur un banquier génial qui m’a ouvert un compte en quelques minutes alors qu’à Glasgow, l’accent du banquier était si prononcé qu’il nous a fallu du temps pour qu’on se comprenne..

L’aspect financier est également bien différent dans les deux cas et n’est pas à prendre à la légère. En tant qu’étudiant Erasmus, on peut bénéficier des bourses du CROUS, d’une bourse de mobilité ou encore d’une aide de la région – et encore, tout dépend d’un tas d’éléments et il vaut mieux s’y prendre tôt pour se renseigner. Cependant, avec le coût de la vie au Royaume Uni, tout ça s’est révélé loin d’être suffisant. Les économies de mes boulots d’été ont complété tout ça, mais les fins de mois ont souvent été dures – ceci étant dit, j’ai eu la chance d’avoir mes parents en cas de nécessité. Être assistant, c’est le pied, puisque qu’on travaille donc on est payé. Et la paie est largement suffisante pour la vie là bas, quoi qu’on vous dise (et j’inclus dans les voyages dans le « largement »). Cependant, avec une ville comme Glasgow, il y a largement de quoi occuper son temps libre sans dépenser un centime (je pense d’ailleurs à vous faire un article sur ce qu’il y a à faire à Glasgow..) ! Le choix de la ville est donc à prendre en compte dans le cas de l’Erasmus (en assistanat, on ne choisit pas précisément l’endroit où on sera envoyé) : mieux vaut privilégier une grande ville très active et qui propose de nombreuses choses à faire gratuitement. Histoire de passer une bonne année, sans rester cloîtré chez soi parce qu’on est pauvre. 😉

Aller à l’école

Dans les deux cas de figure, j’ai fréquenté une école : une en tant qu’étudiante, l’autre en tant qu’assistante. A Glasgow, je fréquentais l’université principale – des bâtiments dignes de Poudlard. Je m’attendais presque à voir des gens vêtus de capes et enfourchant des balais à chaque coins de mur. Là-bas, les étudiants choisissent leurs cours en fonction de ce qu’ils aiment et peuvent mélanger des matières qui n’ont rien à voir les unes avec des l’autre. La biologie et l’histoire, la politique et la chimie, par exemple. En l’occurrence, je devais prendre des cours en lien avec ceux de ma fac française. J’avais opté pour civilisation celte (une véritable révélation !), littérature écossaise et traduction. Huit heures de cours par semaine seulement. Les profs étaient géniaux et passionnés par ce qu’ils enseignaient, et leurs cours étaient extraordinaires : bien organisés, réalisés sur Powerpoint. Beaucoup de lectures et de préparation à faire chez soi pour être préparés aux cours suivants. Même les essais à rédiger étaient passionnants. J’étais d’ailleurs tombée amoureuse de la bibliothèque universitaire – un gigantesque bâtiment dont chaque était réservé à une matière en particulier (évidemment, mon étage à moi c’était le dernier, vive les ascenseurs !). J’y ai passé de très longues heures, ce qui ne m’est jamais arrivé en France. J’ai davantage appris en une année à Glasgow qu’en trois en France (j’ai redoublé ma première année). J’avais repris goût aux études et ai validé ma licence avec mention – chose que je n’aurais jamais envisagé une année auparavant.

A Stamford, l’expérience est vraiment différente puisque je suis passée de l’autre côté du bureau. Et c’est un exercice que j’ai beaucoup aimé. Créer des liens avec les étudiants, échanger avec eux, leur transmettre ma langue natale d’une manière que j’espère intéressante. Leur faire découvrir ma culture aussi, la géographie du monde francophone, sans oublier la grammaire qui en fait râler plus d’un. Apprendre à exister aussi, moi qui ai toujours eu tendance à me fondre dans le décor – ou du moins à essayer. Niveau emploi du temps, c’est un peu pareil des deux côtés, puisqu’une dizaine d’heures à peine remplis les agendas. Cet emploi du temps allégé m’a d’ailleurs permis de travailler sur mon mémoire de Master 2 de manière presque régulière et organisée. Et c’est ce dont j’avais besoin. Et cette année, ce même emploi du temps allégé va me permettre d’écrire plus d’articles pour le blog (YEY !) mais aussi de me (re)mettre à l’apprentissage de l’allemand et de l’espagnol.

Vie sociale

Étudiant Erasmus rime bien évidement avec sorties pubs et autres. On rencontre facilement du monde lorsqu’on a une pinte de bière à la main (dans une seule main ça suffit, mais dans chaque main c’est encore mieux !). Mes colocs étaient friands de soirées et la moquette de notre drinking room a été éclaboussée d’alcool plus d’une fois. Les soirées italiennes organisées par mon coloc’ italien étaient fréquentes et il n’était pas rare de trouver une dizaine d’Italiens dans la cuisine.

Être assistant c’est la même chose, mais en mieux. Forcément,  quand on est payé, on sort plus. Donc on rencontré plus de gens et le cercle social s’en voit rapidement nourri. Voyager permet aussi de rencontrer du monde, que ce soit à un rendez vous au Job Centre (comme ce jour à Cambridge) ou en auberge de jeunesse (comme ce séjour à Plymouth). Et comme je l’ai dit dans ce billet-bilan, mon entourage se compose d’Espagnols, d’Anglais, de Lituaniens, de Grecs, d’Australiens, de Français, d’Autrichiens, d’Allemands ou encore d’Américains, de Roumains, de Chiliens. Un peu comme l’Erasmus qui, de part l’essence même du programme, représente un vaste cercle européen voire international. Difficile de ne rencontrer que des locaux avec un programme pareil.

Conclusion

Les deux expériences sont incroyables. Être étudiante Erasmus m’a permis de grandir, d’évoluer. J’ai appris à me débrouiller, à être plus autonome, moins dépendante. L’éloignement m’a fait beaucoup de bien, ça m’a permis de me remette les idées en place et de me concentrer sur l’essentiel. De plus, ça m’a redonné goût aux études et j’ai découvert une nouvelle passion : la civilisation celte et tout ce qui est lié. Travailler comme assistante m’a ouvert de nouveaux horizons. Je sais désormais ce que je veux faire de ma vie, être prof de français dans un pays anglophone. J’ai tellement aimé travailler au sein de cette école que j’ai signé pour une année supplémentaire. Je me trouve plus posée, plus responsable qu’avant – bien évidemment, il s’agit là d’un avis personnel. Je suis capable de me débrouiller toute seule à de nombreux niveaux, et la vie est bien plus facile.

Si l’année Erasmus m’a permis de tirer un trait sur le passé, l’assistanat m’a permis de me tourner vers mon avenir, tout en sachant apprécier le présent. Et je crois que c’était ce dont j’avais besoin. Vraiment besoin.

Si on me demandait de choisir entre ces deux années, je ne sais honnêtement pas vers laquelle mon choix se porterait. Les deux m’ont beaucoup apporté – sur différents plans -, et j’y ai vécu des aventures extraordinaires, bien que, globalement, mon année d’assistanat ait été plus enrichissante et positive. Si vous pouvez faire les deux, je vous le conseille vivement. Vivre à l’étranger, c’est s’ouvrir à de nouvelles cultures, c’est s’adapter, c’est faire des concessions, c’est apprendre à vivre tout seul et à ne dépendre que de soi-même. Le contexte, étude ou boulot, est un facteur important, c’est indéniable, et à prendre en compte, mais les deux expériences valent la peine à titre égal.

 ✏️ Vous êtes déjà partis un an à l’étranger via un de ces programmes ?

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20 commentaires

Marie Bellantone 14 août 2018 - 14:35

Bonjou Ophélie,
Je faisais une recherche sur l’assistanat de langue et je suis arrivée sur ton blog. J’ai repris mes études il y a deux ans (je rentre en L3) et je serai tellement tentée par l’aventure… sauf que je suis trop âgée pour le CIEP (j’ai 39 ans). Sais-tu si cela serait possible malgré tout si j’envoie des candidatures spontanées (hors CIEP donc) Ou la limite de 35 ans est-elle une règle ?

Merci
Marie

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Ophélie G. 14 août 2018 - 14:39

Coucou Marie !
Je ne savais même pas qu’il y avait une limite d’âge. Pour ma deuxième année d’assistanat, l’assistante espagnole avait 37 ans… 😉
Je ne vois pas pourquoi tu ne pourrais pas postuler de manière libre ! Après, c’est vrai que les écoles préfèrent en général des gens plus jeunes (je ne sais absolument pas pourquoi), mais qui ne tente rien n’a rien comme on dit ! xx

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Clément 6 décembre 2017 - 23:16

Bonsoir,

Je suis content d’être tombé sur votre blog ! En fait je suis dans le cas contraire de celui que vous énoncez. Mes études en France se passe très très bien mais pour valider mon cursus (ingénieur), je suis obligé de partir à l’étranger. Et ça m’embête franchement.
Après vous avoir lu, je serais presque réconcilier avec l’idée de partir. D’autant plus que j’envisage de partir à l’Université de Glasgow également ! (Pas en erasmus mais avec un accord de double diplôme au cas où cela change quelque chose)

Bref, je tiens surtout à vous remercier de nous avoir fait partager votre expérience et vos astuces. (Car la sagesse c’est d’apprendre à partir de l’expérience d’autrui et je préfère être sage plutôt que de devoir faire l’erreur pour apprendre ^^)

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Ophélie G. 7 décembre 2017 - 17:54

Salut Clément !
Tu peux me tutoyer. 😉 Si je peux me permettre, pourquoi ça t’embête de devoir partir ? Je pense que c’est une expérience à tenter, profite tant que tu en as l’occasion ! En tout cas, si mon expérience a pu te donner un peu envie de partir, je suis ravie ! xx

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Clément 8 décembre 2017 - 19:48

Salut Ophélie !

C’est bien noté 😉 Au début, je ne voulais pas partir tout simplement parce que je n’en avais pas envi. Et puis, avec l’apparition de l’obligation et des contraintes, ça m’a rendu réfractaire au départ. (Et puis j’ai de meilleures opportunités en France)

C’est vrai ce que tu dis, mais tout le monde n’a pas la chance d’avoir ton ouverture d’esprit 😉

Bonne soirée,
Clément

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Ophélie G. 10 décembre 2017 - 17:10

Dans tous les cas, je te souhaite bon courage ! Mais tu peux être sûr d’une chose, tu ne regretteras pas de venir passer un bout de temps au RU ! xx

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Angéline 7 septembre 2017 - 03:54

Très bonne article!! Je voulais savoir, est-ce que après un semestre à l’étranger tu parlais bien la langue ou faut il absolument un an ?

L’accent écossais est il si compliqué que ça? 😉

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Ophélie G. 7 septembre 2017 - 09:59

Alors ça, ça dépend d’un tas de choses… Mais les deux plus importantes selon moi :
– De qui tu choisis de t’entourer (s’il y a des Français, les progrès vont être lents, voire inexistants),
– De ton niveau de sociabilité (sortir est le meilleur moyen de rencontrer du monde et de parler !).
L’accent écossais n’est pas si compliqué que ça, c’est juste que c’est pas celui auquel on est le plus souvent confronté. 😉 xx

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Justine Martel 7 avril 2017 - 00:42

Salut
Merci beaucoup pour ton article, j’adore le fait de comparer les deux programmes.
J’aurai besoin de ton avis ; je suis actuellement estudiante a Salamanque, en Espagne! J’adore cette ville bien que je connaisse deja pas mal la ville maintenant.. et je passe une superbe année. Pour l’année prochaine j’ai egalement candidater pour de l’assistanat, cependant si je precise que j’ai un logement a Salamanque, j’ai des chances d’y etre prise. J’aurai pu demander des regions du sud mais je ne comprend pas le catalán, de même pour le basque ahah. Je voulais juste donc savoir si tu te serais vu faire ton année d’assistanat dans la ville de ton Erasmus? Si pour toi 2 ans dans la meme ville c’est un peu trop?
J’ai hesité avec les iles canaries mais c’est vrai qu’au bout de 8 mois j’ai peur d’avoir fait vite le tour..

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Ophélie G. 8 avril 2017 - 09:04

J’aurais accepté sans hésiter je pense ! C’est ma troisième année d’assistanat dans la ville où j’habite donc non, je ne peux pas te dire que deux ans dans la même ville c’est trop. 😉 Surtout si c’est une ville que tu adores et où tu aimes vivre ! xx

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Mathilde 15 octobre 2015 - 10:59

Salut! 🙂 Tout d’abord: super article! Très agréable à lire et surtout, répond presque à toutes mes questions concernant l’assistanat et le programme Erasmus! J’ai tout de même une question: J’aimerais beaucoup, comme toi, pouvoir partir en Grande Bretagne en tant qu’étudiante et en tant qu’assistante. Je ne sais juste pas par quelle expérience commencer. Je voudrais avant tout améliorer mon niveau en langue anglaise. Selon toi, qu’est ce qui pourrait le mieux répondre à mon objectif? D’abord faire le programme Erasmus ou partir en tant qu’assistante?
Merci de tes conseils par avance! xx

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Ophélie G. 15 octobre 2015 - 13:00

Merci d’avoir pris le temps de lire cet énorme pavé. 😉
Personnellement, je pense qu’il est plus simple de tenter d’abord l’Erasmus avant de partir en tant qu’assistante. Il y a plusieurs raisons à ça. Je m’explique : en tant qu’étudiant Erasmus, tu es étudiant justement, avec ce que ça implique au niveau financier. A moins d’avoir le droit à beaucoup beaucoup de bourses, c’est difficile de tout gérer correctement. Etant donné qu’être assistante, c’est être employé donc avoir un salaire fixe tous les mois. Du coup, si tu commences par l’assistanat, tu risques de t’habituer à un train de vie assez soutenu (voyages, sorties & co) que tu n’auras probablement pas les moyens d’assurer avec une vie d’Erasmus. En plus de ça, au niveau de la langue, n’oublie pas qu’être assistante, c’est parler français au travail ! Même si tu habites en Angleterre et tout, ce n’est pas vraiment le bon moyen de mettre sa langue de côté au profit de l’anglais. En tant qu’Erasmus, tu es souvent amené à rencontrer des gens de tous les horizons (donc à parler anglais avec eux – à moins que tu sois bilingue en russe/allemand/espagnol/italien…), tu vas suivre des cours menés en anglais, tu vas vivre anglais, sortir anglais, voyager anglais, etc. Je pense donc qu’il vaut mieux d’abord faire Erasmus pour partir sur de bonnes bases linguistiques et culturelles – bases que tu pourras éventuellement approfondir en partant en tant qu’assistante ! 😉 J’espère avoir répondu à tes questions ! xx

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Anaïs 13 octobre 2015 - 18:17

« Vivre à l’étranger, c’est s’ouvrir à de nouvelles cultures, c’est s’adapter, c’est faire des concessions, c’est apprendre à vivre tout seul et à ne dépendre que de soi-même. » ♥.

Comme la vie d’expatriée me manque, tu n’as pas idée! J’ai adoré lire ton article et voir la comparaison entre l’erasmus et l’assistanat. Dans les deux cas je pense que ce sont des expériences très enrichissantes! Je te souhaite vraiment d’arriver à faire le métier que tu veux faire :)! J’aimerais tellement que le lycée dans lequel je me trouve pour mon BTS propose l’Erasmus, tristesse en moi!

Bisouuuus

Répondre
Ophélie G. 13 octobre 2015 - 20:55

Je suis ravie que cet article t’ait plu ! Ça faisait un moment que j’avais envie de revenir sur mon expérience Erasmus, et j’ai pensé qu’une comparaison serait appropriée. Tu étais expatriée où ? 🙂 Tu ne peux pas changer d’établissement pour t’orienter vers un qui propose des échanges Erasmus j’imagine ? Je trouve ça vraiment dommage que tous les établissements ne le proposent pas, car c’est souvent l’unique chance qu’on a de pouvoir partir à la découverte du monde ! Des bisous ! xx

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Anaïs 21 octobre 2015 - 10:42

J’étais expatriée en Irlande à Dublin pendant une courte période mais mon dieu que c’était bon! Et non, impossible de changer en cour d’année.. Oui je trouve ça dommage aussi!

Bisouuus 🙂

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Ophélie G. 21 octobre 2015 - 16:22

Je suis allée à Dublin en février dernier, j’ai adoré ! *-* C’est vraiment nul que tu ne puisses pas changer. 🙁 Bisous !

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Marion 12 octobre 2015 - 10:52

Super article!!!! mes souvenirs de mon année en tant qu’assistante reviennent au gallop!!! et une pointe de nostalgie aussi par rapport à mes études (j’ai adoré la fac mais je n’ai malheureusement pas fait Erasmus, dommage…)

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Ophélie G. 12 octobre 2015 - 21:21

L’assistanat, c’est une expérience incroyable ! Je prends tellement de plaisir à voir mes élèves.. En ce qui concerne les études, j’ai fini les miennes en juin dernier et je dois avouer que ça me manque déjà. La recherche (j’ai fait un master recherche ^^) a un côté « dépassement de soi » tellement grand, que c’est un plaisir de se fixer des objectifs de fou et de les atteindre.. Puis l’Erasmus, rien que d’y penser, ça me rappelle d’incroyables souvenirs.. xx

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Carine 8 octobre 2015 - 16:19

J’ai justement postulé pour les deux programmes pour cette année !
Par le CIEP, j’ai postulé pour être assistante au Canada. Très peu de places dans ce pays, je finis sur liste d’attente mais ne sors jamais de cette attente.
A côté de ça, j’ai postulé pour un semestre Erasmus (étant donc inscrite en M2 maintenant, je ne pouvais faire qu’un semestre). Mon premier choix était Amsterdam, c’est là où j’ai été prise et où je suis maintenant.
En conclusion, je suis très contente de là où je suis même si mon objectif premier était de devenir assistante de langue pour un an – et pourquoi pas embrayer sur le master FLE ensuite. Bon, il n’est pas trop tard pour re-postuler à l’avenir, je n’ai que 21 ans moi aussi justement!
Très bon article au passage 🙂

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Ophélie G. 8 octobre 2015 - 18:29

Le Canada, ça a l’air tellement chouette.. *-*
Pourquoi tu ne pouvais faire d’un semestre en M2 ? Et donc tu envisages une année d’assistanat, puis un second master ? Ou alors ton clavier a fourché et tu voulais dire que tu es en L2..
Perso, j’ai 25 ans, et ça va, je suis pas encore trop vieille pour être assistante (l’assistante d’espagnol avec qui je vis a.. 35 ans AHAH).
Merci d’avoir lu mais surtout, d’avoir partagé ton expérience ! 😀 xx

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Ophélie

Buveuse de café quasi professionnelle et collectionneuse d'images, je vis au Royaume-Uni depuis 2014.

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