Mon pays et mon corps

par Ophélie
Publié le Edité le 19 commentaires
mon pays et mon corps

J’ai hésité avant de me mettre à écrire cet article. Je le fais, je le fais pas. Cette petite rengaine qui me passait par la tête à chaque fois que je pensais au rendez-vous #HistoiresExpatriées de ce mois-ci. Parce que voilà, pendant très longtemps (depuis que j’ai eu conscience d’avoir un corps), ben, mon corps et moi, ça n’a jamais été l’amour fou. Mais surtout, je déteste en parler.

C’est un sujet personnel que je ne pensais pas aborder un jour sur le blog. Je n’ai d’ailleurs été lire aucun des articles publiés pour ce rendez-vous mensuel, par peur de calquer ma vision des choses sur celle des autres. Je vais vous parler un peu, de cette histoire de haine-amour entre mon corps et moi. Elle n’a jamais été très belle, cette histoire, mais j’essaye d’écrire de nouveaux chapitres, plus positifs, moins bodyshaming envers moi-même.

J’illustre cet article par une image de plage dénichée sur Pixabay. J’adore aller à la plage mais je déteste me montrer en maillot. Trop grasse, trop blanche, trop trop trop. Mais promis, je me soigne.

Un passé de « grosse »

Aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été la copine rondouillarde. A côté de toutes mes copines et de leurs tailles 34-38 (et de leur mètre quarante), je me suis toujours retrouvée la plus grosse du groupe. Au judo, que j’ai pratiqué entre mes six et vingt-quatre ans, j’ai toujours été dans la catégorie de poids délicatement appelée « poids lourds ». Sympathique, non ? Du haut de mon mètre soixante-huit, je n’en menais pas large. Bien évidemment, ma scolarité a été une horreur pour ça, puisque c’est bien connu, les gamins sont loin d’être gentils les uns envers les autres.

J’ai bien essayé deux-trois trucs. Notamment Weight Watcher, et aussi une diététicienne qui m’assurait qu’on ne peut pas maigrir et manger équilibré sans manger de la viande à outrance. Manque de bol à cette époque, j’étais déjà végétarienne.

En grandissant, j’ai eu de plus en plus conscience de mon corps, de mes rondeurs, de ce gras qui s’accumulait sur mes cuisses, mes hanches, mon ventre (étonnamment, pas dans mes seins). Sans rentrer dans les détails, le quotidien à l’époque n’était pas très joyeux – j’avais l’impression d’être réduite à mon corps, et à mon corps seulement.

Quand j’ai commencé la fac, j’ai décidé de me reprendre en main. J’ai fait du sport, beaucoup de sport, et j’ai limité ma consommation de gras et de sucre. Végétarienne depuis des années, je n’avais absolument aucune connaissance en matière de nutrition et à part le fer que je surveillais de près, je ne savais rien des protéines et autres trucs nécessaires au bon fonctionnement du corps. J’ai peu à peu coupé tout ce que j’aurais dû manger pour être en bonne santé. Suite à une discussion avec mon médecin qui a suggéré que mes migraines venaient peut-être du fait que je ne buvais que très peu d’eau, je me suis mise à boire aussi, pour m’hydrater.

Avec mes six à huit litres d’eau par jour, bien évidemment, je n’avais plus faim. Ça tombe bien, quand on ne mange pas, on maigrit. Vite. Beaucoup. A partir de là, mon poids a joué au yo-yo. Tout ce que j’avais perdu en quelques mois, je l’ai repris en quelques mois. Et ainsi de suite. Stupide cercle vicieux. Sauf qu’entre temps, j’ai presque noyé mes reins. Maintenant, ça va mieux et je m’en tiens à mes trois litres quotidiens, en essayant de ne pas retomber dans l’extrême.

Aujourd’hui, j’aime à me dire que ça va mieux. Les troubles alimentaires ne disparaissent hélas jamais complètement, mais je sais me contrôler à plus ou moins long terme. Et c’est là que l’Angleterre rentre en jeu.

La vision du corps en Angleterre

J’habite en Angleterre depuis septembre 2014 (ça va faire presque 4 ans !) et mine de rien, ça a joué un grand rôle dans ma vie. Au-delà de l’épanouissement professionnel dont j’ai souvent parlé, je me suis épanouie à bien d’autres niveaux – notamment ma santé mentale. Le plus gros changement personnel a probablement été le changement de ma vision vis-à-vis de mon propre corps.

En Angleterre, personne ne s’intéresse au physique des autres. C’est d’ailleurs assez caractéristique des Français qui arrivent en Angleterre : on est tous (ou on l’a tous été) choqué par la tenue vestimentaire des Britanniques. Ici, les gens osent et portent ce qu’ils veulent. Un bon embonpoint n’empêchera jamais une nana de porter des vêtements courts et très décolletés. Une jeune fille très maigre ne sera pas traitée d’anorexique. #clichés

Cette ouverture ne concerne pas seulement le style vestimentaire. Ici, l’apparence physique passe au second plan, on s’en fout. Les cheveux multicolores, les piercings et les tatouages sont monnaies courantes et personne ne juge. Par contre, les gens n’hésitent pas à dire quand ils aiment un tatouage. En juillet, pas moins de quatre personnes m’ont arrêtée dans la rue ou au pub pour me dire à quel point ils trouvaient mes tatouages superbes. J’étais fière d’avoir osé les débardeurs, alors qu’il faisait 45°C.

J’avoue que moi aussi, au début, j’étais choquée par la tenue des autres, et je jugeais avec mes yeux de nana mal dans ma peau. Parce que je m’imaginais, moi, dans ces vêtements que j’estimais absolument ridicules et qui me donneraient l’impression d’être un rôti de porc. Aujourd’hui, je m’en fous complètement. Les gens s’habillent bien comme ils le veulent, je n’ai pas le droit de juger (par contre les mecs engoncés dans des slims trois fois trop petits qui marchent comme Lucky Luke me font toujours rire).

L’Angleterre m’a réconciliée avec mon corps

Je ne dis pas que je suis complètement en accord avec mon corps, ce serait mentir. Mais doucement, pas à pas, ça s’améliore.

En y réfléchissant bien, je me rends compte que je ne suis pas grosse. Je l’ai peut-être été, avec mes yeux d’adolescente et de jeune adulte déprimée et mal dans sa peau, mais plus maintenant. J’ai fini par me faire une raison : je ne serai jamais mince, je ne rentrerai jamais dans la norme telle que la société l’impose. Je ne ferai jamais de taille 36 (selon mon IMC, je devrais faire 60 kgs – j’ai de la marge :D). J’ai des hanches, du ventre, des cuisses. Je suis musclée aussi, surtout dans les jambes. J’ai des tatouages, des piercings, des implants. J’ai récemment teint mes cheveux en blonds. J’apprends à m’aimer, et ça passe par ce genre de détails que je choisis.

Et puis quoi ? Ça ne m’empêche pas de vivre et d’être heureuse. D’ailleurs, en Angleterre, je fais la taille standard : 40-42 (taille 12 ou 14 en Angleterre). Je croise beaucoup de nanas de ma corpulence dans les rues de York, toutes habillées dans un style différent. Visiblement, leur poids ou leur corps ne semblent pas les préoccuper tant que ça. Alors je me suis dit que moi aussi, je devrais arrêter de me préoccuper de ça.

L’Angleterre m’a appris à être moins pessimiste. Pas tout à fait optimiste, mais moins pessimiste. Franchement, ça m’aide beaucoup dans la vie de tous les jours. Je me suis rendue compte que les gens ne voient pas seulement mon corps quand ils me regardent. J’ai aussi appris à moins juger les autres. Cette nana a un crop top et son ventre n’est pas plat ? Qu’est-ce que ça peut me foutre, si elle se sent belle ? Du coup, j’en viens à la trouver belle, moi-aussi. Je crois que c’est ce dont j’avais besoin.

Bien sûr, ce n’est pas tous les jours évident. Parfois, quand je me regarde dans le miroir, je me déteste et c’est avec mes yeux d’adolescente haineuse que je me regarde. Ça ne dure jamais très longtemps. Oui, j’ai pris 5 kilos depuis que j’habite à York. Tant pis, ce n’est pas la mort. Je rentre toujours dans mes vêtements, et j’essaye de me persuader que personne ne le voit – à part moi.

Je sens que cet article part dans tous les sens et est très brouillon. Mais ça exprime bien le bordel que j’ai dans la tête quand je parle de sujets aussi sensibles que celui-ci. Je rêve qu’un jour je serais capable de m’exprimer sur le sujet sans me sentir mal à l’aise, de pouvoir manger une pizza sans penser à l’effet sur mes hanches, de pouvoir être moins dure envers moi-même quand j’essaye une robe qui me serre un peu trop. En attendant que ce jour arrive, je travaille beaucoup, dans ma tête, à changer ma vision des choses. Parce que si mon corps a besoin de changer, mon esprit aussi.


Pourquoi es-tu partie (et restée) ?

Cet article a été rédigé dans le cadre des #HistoiresExpatriées, organisées par Lucie. Le thème de ce mois-ci a été pensé par Maëva de Maeva’s Mapa Mundi. Allez faire un tour sur son blog pour découvrir plus de récits d’expatriés.

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19 commentaires

Anaïs - A BUNCH OF FUTILITIES 6 septembre 2018 - 13:16

C’est un très bel article chaton! Très émouvant et dont tu peux être fière! L’acceptation de soi n’est jamais des plus simples, mais quand le chemin commence à s’éclaircir et qu’on y avance petit pas par petit pas, ça fait du bien ♥! Merci pour cet article qui m’a fait du bien aussi ♥!

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Ophélie G. 7 septembre 2018 - 20:47

Merci mon chaton ! Je suis contente qu’il t’ait fait du bien aussi. ♥♥♥ xx

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Lucie 25 août 2018 - 14:51

Bravo d’avoir écrit cet article, je l’ai trouvé émouvant et fort. J’espère que tu vas continuer avancer sur cette route de l’acceptation de soi où tu sembles déjà t’être bien engagée. Et puis, comme le RDV l’a montré, tu es loin d’y être seule !

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Ophélie G. 25 août 2018 - 17:39

Merci Lucie, ça me touche beaucoup ! J’avoue que le rendez-vous m’a beaucoup émue, c’était chouette de lire toutes ces histoires qui au final, se ressemblent beaucoup… xx

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A French in Mexico 17 août 2018 - 19:38

Hello Ophélie. Je ne te connais pas personnellement mais j’aime beaucoup ton blog qui est emplit de sensibilité et ça, ça va bien au-delà du corps. Je sens aussi que l’Angleterre t’a fait un bien fou à différents niveaux et je suis heureuse de voir qu’elle a aussi des impacts positifs sur la perception de ton corps. Alors voilà, quels que soient tes complexes, je voulais simplement te dire que je trouve ce que tu fais super!

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Ophélie G. 17 août 2018 - 19:51

Ton commentaire me touche beaucoup Hélène, merci ! ♥ Je suis contente de voir que mes changements personnels ont un impact, même infime, sur le blog. Mille mercis à toi. ♥ xx

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Ange & Like 17 août 2018 - 12:39

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Entièrement d’accord avec ça, je suis aussi fautive et je fais mon mea culpa car je rentre d’une semaine de vacances à Edimbourg et, comme quand j’étais allée à Londres, au début j’ai été « choquée » (le mot est un peu fort en ce qui concerne mon ressenti) par l’allure des britanniques. Mais ça ne dure pas longtemps, après je me dis qu’elles ont bien raison de s’assumer et de se moquer du regard des autres ! Moi je ne suis jamais arrivée à ce stade de sagesse (malgré mon âge canonique :-)…) En tout cas bravo d’avoir réussi à publier des choses aussi personnelles !

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Ophélie G. 17 août 2018 - 13:06

Tout le monde a été victime de ce genre de ‘choc’ (je suis d’accord, ce mot est fort mais je n’en ai pas trouvé de mieux) face aux Britanniques. Le pire, c’est en hiver quand les nanas sont très peu vêtues. Avant je trouvais ça aberrant, maintenant je les trouve très courageuses et me demandent comment elles font pour ne pas mourir de froid ! Merci d’avoir partagé ton expérience ! xx

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Maëva's Mapa Mundi 17 août 2018 - 11:46

Je suis vraiment heureuse que tu aies finalement décidé de te lancer et je m’excuse vraiment si le sujet t’as mis d’abord dans l’inconfort. Je pense que j’en avais besoin avant tout moi même et c’est pour ça que mon article est brouillon et fait 3 mètres de longs. J’y ai pensé pendant des semaines.
Je me retrouve tellement en toi, et quelques points de nos articles se font échos, comme quoi on a toutes certains complexes.
Je vais revenir sur le passage de la diététicienne « manger équilibré sans manger de la viande à outrance. Manque de bol à cette époque, j’étais déjà végétarienne ». Personnellement, à l’époque où je suis allée pour la première fois à la diététicienne (vers 14 ans, et toi?) je n’aimais pas la viande, car on m’a toujours plus ou moins forcé à la manger. Pendant 3 ans de « régime » suivi par la diététicienne, j’en mangeai à m’en dégoûter et je m’y sentais « obligée ». C’est quand j’ai commencé à m’en défaire que j’ai repris beaucoup de kilos (en même temps après un régime hyper protéiné le corps a une réponse naturelle)
Ton article m’a presque fait pleurer, j’en ai d’ailleurs les larmes aux yeux car je te comprends, et que ce n’est pas parce que j’ai fait la paix avec moi-même pour l’instant que c’est le cas de tout le monde.
Mais comme toi, je trouve l’Angleterre bienveillante face au poids, tattoo et piercings, et j’essaye moi aussi d’arrêter des gens pour les complimenter. Parce que ça coûte rien.
Merci de ton partage,
xx

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Ophélie G. 17 août 2018 - 12:22

Ne t’excuse pas, je crois que ça m’a fait du bien de trouver le courage d’en parler sur le blog ! ♥ Alors je te remercie. 🙂 J’ai beaucoup aimé ton article d’ailleurs !
Je devais avoir le même âge que toi, 14-15 ans pour la diététicienne. Autant te dire que je n’ai pas suivi ses conseils très longtemps ! A la base, je n’aime pas la viande et je ne suis pas sûre que ce soit très efficace de forcer les gens à manger ce qu’ils n’aiment pas dans le but de leur faire perdre du poids… Perso, ça a joué l’effet inverse et manger était devenu une véritable torture (d’où les troubles du comportement alimentaire qui ont suivi). Je n’ai jamais tenté le régime hyperprotéiné du coup, et je ne m’en plains pas !
En tout cas, merci pour ton long commentaire, pour m’avoir fait sortir de ma zone de confort et pour avoir apprécié ce que j’ai écrit ! Plein de bisous ! xx

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Miryam 17 août 2018 - 11:04

Comme je t’ai dit, j’ai eu du mal à me mettre dans le thème, je me demandais si ça allait servir à quelque chose et étrangement, c’est sorti tout seul lors de la rédaction. Je ne sais pas trop comment ça se fait d’ailleurs.
Et effectivement, on a le même parcours il semblerait !
J’ai eu la phase végétarienne ça m’avait vraiment fait du bien d’ailleurs à l’époque mais à cause de l’endométriose et du fer, mon médecin m’a forcé à manger de la viande sinon c’était direct à l’hôpital. Je regrette cette époque.
On va voir ce que ce retour en Allemagne va donner, mais j’espère me tenir à mes résolutions.

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Ophélie G. 17 août 2018 - 12:18

Je t’avoue que j’ai eu du mal. J’ai tout réécrit dix fois, et même là, le résultat me paraît très insatisfaisant. Mais bon, ça retrace au moins les grandes lignes.
Je n’y connais pas grand chose (pour ne pas dire rien du tout) à l’endométriose, d’où ma question : peux-tu être végétarienne avec cette condition ? Pour le fer, les compléments alimentaires sont mes amis (je n’en produis et n’en assimile pas du tout !). Bon courage pour tes résolutions, je t’accompagne dans ton parcours ! xx

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Miryam 18 août 2018 - 18:18

Le plus important c’est d’avoir écrit quelque chose avec ton coeur. C’est ce qui compte. 🙂
C’est pas recommandé dans la mesure où dans mon cas, mon endométriose fait que j’ai des métrorragie et donc des règles excessivement abondantes si tu veux, et donc je perds beaucoup trop de sang. Quand j’ai eu cet épisode, mon taux de fer était à un peu moins de 4 alors que la norme minimale est de 12. Du coup, même le médecin a été très surpris et m’a dit « Mais comment tu fais pour tenir encore debout? ».
Dans le fond, j’étais absolument épuisée, tellement fatiguée qu’à ce moment j’ai quitté Lyon pour revenir vivre chez mes parents et que j’ai dû faire ma Licence par correspondance. Du coup, depuis, je fais très très attention. Dans mon cas, je n’en produis ni suffisamment et je n’en assimile pas du tout. Merci ma Ophélie c’est gentil tout plein. <3

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Ophélie G. 18 août 2018 - 19:03

Je te remercie d’avoir pris le temps de m’expliquer, je comprends mieux maintenant. Moins de 4, c’est tellement peu (je suis à peu près au même taux quand je ne prends pas mes compléments alimentaires) alors je compatis. J’espère que tu pourras trouver ton propre équilibre en Allemagne en tout cas ! ♥

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Clem 16 août 2018 - 20:29

Comme je te comprends ! Je n’ai pas voulu poster mon article histoires expat’ non plus ce mois-ci, justement parce que je ne me sens pas de parler de ce sujet. Mon corps et moi ça a toujours été compliqué, la vision que j’en ai a beaucoup changé au fil des ans, d’un « ah bah en fait ça va » à « shit shit shit je suis grosse ». Vivre en Angleterre m’a beaucoup aidé aussi, tout le monde s’en fout de ton apparence ! Revenir en France pour les vacances est toujours dur pour moi, parce que cette année, j’ai pris cinq bon kilos aussi – avec mon copain on aime bien se faire plaisir et aller au restau, et puis surtout j’ai été tellement stressée et anxieuse à l’université (je voulais absolument terminer l’année avec un first) que j’ai moins pris le temps de cuisiner – et ma mère me le fait bien remarquer à pratiquement tous les repas ! Et je suis complètement d’accord avec toi, ça ne m’empêche pas de vivre, de sortir clubbing en tenue légère (tu sais comment les anglaises s’habillent pour aller en boîte…). En tout cas bravo d’avoir réussi à nous parler de ça xxx

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Ophélie G. 16 août 2018 - 21:04

Je comprends totalement que tu n’aies pas participé à ce thème, ça a franchement été difficile pour moi.. C’est quand même ouf de se dire qu’on est toutes les mêmes, qu’on se sent toutes mal dans notre peau.. Personne ne m’emmerde trop avec ça – de toute façon, c’est mon problème, pas celui des autres ! J’ai pris 5 kilos un peu pour les mêmes raisons que toi : manque de temps pour cuisiner, stress et anxiété. Plein de raisons qui n’ont plus vraiment raison d’être. Mais je sais que le début d’année scolaire va être difficile niveau stress & cie, puisque je commence ma première rentrée en tant que professeur – je suis super excitée, mais super nerveuse aussi..
Enfin bref, j’espère au moins que tu l’as eu ce first à la fac !! Merci d’avoir partagé ton expérience avec moi. ♥ xx

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Marie 16 août 2018 - 20:02

Tu as bien fait de te lancer, c’est un bel article ! 🙂

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Ophélie G. 16 août 2018 - 20:14

Merci Marie. ♥ xx

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À PROPOS

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Ophélie

Buveuse de café quasi professionnelle et collectionneuse d'images, je vis au Royaume-Uni depuis 2014.

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